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Je fais les choses complètement dans le désordre mais après avoir découvert la tendre romance de Kusakabe et Sajô dans Sotsugyosei, j'avais envie de revenir aux prémices de leur histoire grâce à cet opus parus avant mais que je lis après. Vous suivez ? ^^

Doukyusei est le premier travail de l'autrice dans un magazine purement Boys Love, auparavant malgré des histoires qui flirtaient avec le genre, elle n'avait jamais publié dans ce type de magazine. Bien que l'histoire est archi classique dans le fond comme elle l'avoue, elle rencontra un succès immédiat avec notamment la 3e place du meilleur manga de l'année en 2008 au classiquement Chill Chill au Japon, puis les années suivantes elle fut dans le Top 10 et dans le top 50 encore 6 ans plus tard, tout ça juste pour un petit oneshot, c'est dire ! le titre fut même adapté en film d'animation en 2016, 8 ans après sa sortie, un vrai phénomène.

J'avoue que même si j'ai beaucoup aimé ma lecture, je suis très surprise d'un tel succès car l'autrice reprend tous les archétypes du genre, certes avec douceur et talent, mais quand même, pour l'originalité, on repassera. On se retrouve face à une histoire où deux lycéens d'une école pour garçon se retrouvent attirés l'un par l'autre après s'être entraidé pour la chorale du lycée. L'un d'eux est assez sérieux avec ses petites lunettes, c'est Sajô. L'autre semble plus entreprenant avec sa permanente et ses paupières tombante, c'est Kusakabe. Ensemble, ils font apprendre à être ensemble.

Leur romance n'a rien qui sort de l'ordinaire mais elle fait juste un bien fou au moral quand on la lit. Kusakabe derrière ses airs de beaux gosses, qui fait parti d'un groupe et joue les gars nonchalants est un grand maladroit assez inexpérimenté. Il cache tout ça sous un humour à deux balles, me rappelant un peu Rei de Mars (le titre culte de Fuyumi Soryo). J'ai beaucoup aimé être à ses côtés pour assister à ses baisers maladroits, ses tentatives de déclarations foireuses et autres rapprochements ratés. Il m'a touchée par ce portrait de l'adolescent moyen qu'il est dans toute sa fausse candeur. J'ai aimé le duo qu'il forme peu à peu au fil des saisons avec Sajô, qui cache bien des choses derrière ses lunettes. Même s'il n'est pas Kusakabe, il peut être assez entreprenant et assume bien leur relation, même s'il a aussi peur de ce qu'en pense son compagnon.

La force de l'autrice est effectivement de parler avec subtilité de ce que c'est que de se découvrir amoureux d'un autre garçon au Japon dans un lycée pour garçons mais pas que. Avec beaucoup de tendresse, elle va aborder leurs différentes peurs : peur de leurs sentiments, peur de se déclarer, peur d'être vu en couple, peur de ce qu'ils seront plus tard... C'est toujours tendre, touchant et fin, l'autrice prenant son temps et l'abordant avec délicatesse, jamais frontalement. le personnage de M Hara, sorte de mentor pour eux, est également une autre facette de cela, étant lui-même gay.

Mais ce qui retient le plus mon attention comme toujours chez elle, ce sont ses compositions graphiques archi fluides qui nous emportent telle une brise printanière. C'est doux, subtile, poétique et très naturel. On sent un effet de vent, de vague dans son trait vaporeux. Les lignes des corps soulignent la fluctuation des sentiments. le jeu des paupières qui s'abaissent et s'abaissent, la passion qui couve. C'est doux et à la fois des sensuels, très charnel. J'adore !

J'avais beaucoup aimé Sotsugyosei, je suis tout aussi fan de Doukuysei où les héros tombent amoureux lentement mais sûrement. Sous des dehors classiques, l'autrice nous offre une première histoire d'amour belle, profonde et fort émouvante sous un trait envoûtant comme on en voit peu ailleurs.
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Asumiko Nakamura est un grand nom du BL, notamment grâce à ce titre, paru il y a presque dix ans au Japon. Il est enfin disponible en France, dans une édition très soignée de la collection Hana qui nous a déjà offert quelques autres bijoux comme Canis ou Hidamari ga kikoeru. J'ai déjà parlé de ces trois titres dans mon top 10 BL.

Contrairement à beaucoup de titres de cette mangaka (que j'aimerais aussi voir édités en français, notamment Kaori no Keishou et J no Subete, message subliminal aux éditeurs !), Doukyusei est complètement tout public. le synopsis n'a rien de révolutionnaire, le rapprochement de deux garçons opposés, mais est mené avec une poésie incroyable et sans tomber dans les clichés.

Hikaru pourrait être l'archétype du mauvais garçon, mais non, il est juste plutôt cool, avec une personnalité très directe et honnête. de son côté Rihito tomberait dans la catégorie "premier de la classe", mais là encore c'est plus nuancé, il est surtout discret et sujet à des crises d'anxiété. Doukyusei raconte leurs amours maladroites, touchantes, drôles et émouvantes, des émois d'adolescents mais sans le côté gnan gnan qu'on leur retrouve parfois.

Le manga est découpée par chapitres, chacun un épisode de leur histoire. Et dans chaque un doux fil conducteur : une chanson, une poésie, une allégorie.

Asumiko Nakamura c'est un trait extrêmement personnel, que l'on reconnaît au premier coup d'oeil. S'il peut déstabiliser au premier abord, le dessin est pourtant parfaitement maîtrisé et mis en scène.

Doukyusei est un des plus anciens titres de la mangaka et je trouve que son identité graphique prend plus d'ampleur encore dans un titre comme Kaori no Keishou (mon favori), avec des jeux de contrastes très soignés, qui mettent en valeur l'ambiance de l'intrigue. Cependant ici nous sommes sur un titre plus léger et le trait en exprime la douceur.

Lien : https://opaledefeu.jimdo.com..
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Au prime abord, le style graphique de cette mangaka surprend et peut dérouter. Mais il serait vraiment dommage de se laisser rebuter par ces dessins longilignes, aériens et evanescents, au risque de passer à côté d'histoires d'une réelle et profonde qualité.

L'intelligence et la sensibilité dominent tous les récits d'Asumiko Nakamura, qui propose parfois un univers sombre à la psychologie tortueuse et torturée. Ici, toutefois, douceur, humour et sentiments sincères imprègnent tout le manga, qui se lit le sourire aux lèvres et le coeur pincé de nostalgie.

Les premiers émois amoureux des deux protagonistes nous parlent, nous transportent, nous amusent parfois... Bref, ils nous touchent. Et c'est bien là la grande réussite de cette talentueuse mangaka atypique : ne jamais laisser ses lecteurs indifférents.

Asumiko Nakamura, on aime ou on déteste, mais on n'y reste pas insensible ! "Doukuysei" est en tout cas une jolie réussite de l'auteure, dont il me tarde de découvrir la suite...

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L'amour est comme un soda au citron. Asumiko Nakamura nous propose ici un récit d'une fraîcheur et d'un naturel déconcertant. Loin des trop nombreux Yaoi incohérents avec une romance malsaine basée sur des viols et abus, nous sommes plongés dans une romance lycéenne, un premier amour, on ne peut plus banal. Et c'est sans doute la force de la série, le fait qu'Asumiko Nakamura parvienne à construire une histoire aussi innocente, une relation avec quelques maladresses, une relation réaliste, parvenant à marquer les esprits sans en faire trop.

Les personnages principaux n'y seront pas pour rien, deux personnalités opposées et humaines ; Hikaru étant un garçon expansif, apprécié, à l'aise avec lui même tandis que Rihito est l'adolescent intelligent mais néanmoins discret : un topos donc, qui a son petit effet, leurs différences ne feront que plus les rapprocher. Ces deux jeunes hommes sont très attachants, ils possèdent leurs défauts et leurs qualités, leur personnalité est affinée, nuancée au fil des pages et leur développement est plus que juste.

Cette justesse se retrouvera également au niveau de leur relation, thème principal de l'oeuvre : Loin des ‘'Je t'aime. – Moi non plus.'', on va droit au but directement sans prendre le temps de tergiverser (diantre merci), la personnalité d'Hikaru devant aider, celui-ci ne fonctionnant pas avec des non-dits. C'est donc un développement de leurs rapports que nous auront dans chaque chapitre, rien n'est superflu, on prend notre temps, le tout avec poésie et humour. Il est intéressant de voir et de suivre l'alchimie se trouvant entre Hikaru et Rihito, l'un aidant l'autre et inversement : Une mise en avant de leur complémentarité.
Malgré tout, ils ne seront pas à l'abris de petits problèmes (dans tes dents ‘'FORCE DE L'AMOUR'' !), et c'est pur bonheur que de les voir se réunir enfin pour les régler ensemble.
La lecture est très agréable, l'ambiance est très douce et calme, c'est bon enfant, frais, un brin innocent, dû aux personnages maladroits, reflets d'un premier amour. En se concentrant uniquement sur la relation entre protagonistes, le tout reste léger ; on n'incorpore aucun réel personnage secondaire, mis à part le professeur Hara-sen (qui aura, soit dit en passant, un chapitre centré sur sa rencontre avec Rihito), la thématique de l'homosexualité n'est pas soulevée, juste citée via différentes remarques telles que ‘'Mais je suis un garçon.'', ‘'Il n'est pas du même genre que nous'', pas de réel dilemme concernant le sexe de la personne aimée donc ; une histoire sans prise de tête contant les premiers émois adolescents.

Au premier coup d'oeil, on reconnaîtra le trait d'Asumiko Nakamura, une patte particulière et originale ; Les dessins sont fins, aériens, un style graphique pouvant surprendre au premier abord, mais totalement maîtrisé.
Très peu de décors au final, l'intrigue ayant lieu dans un milieu scolaire. Les planches resteront néanmoins très agréables à regarder, la mise en page étant fluide, l'utilisation des trames modérée, le tout est un régal.
Rien à redire à propos de l'édition, le tome est épais, dispose des 2 premières pages en couleur et la prise en main est facile. J'apprécie le travail fait sur l'édition, le rendu final étant plus appréciable que celui de la collection IDP.

Arrivé second aux Yaoi Pulse BL Awards 2017 (grâce aux votes du public donc), son succès est amplement mérité : C'est un très bon titre, léger, poétique, réaliste, une romance lycéenne ni toute rose ni toute noire, dégageant une immense douceur. Les premiers émois amoureux sont parlants, ils nous touchent, ils nous transportent, et Asumiko Nakamura parvient à assurer tout cela avec brio.

Il est accessible aux habitués du genre comme aux newbies : Doukyuusei est tout public; aucune scène de sexe au bataillon, une relation où l'on s'attarde sur les sentiments, au lieu de baser le tout sur des rapprochements corporels, ce qui est très plaisant à lire.

Enfin, c'est une jolie réussite de l'auteure, donnant envie de s'intéresser à ses autres titres, à commencer par la suite Sotsugyousei.
Lien : http://seventh.eklablog.com/..
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Je le voulais. Je l'ai eu. Merci à ma meilleure amie pour ce cadeau. Pensant ne pas pouvoir me le procurer, j'avais regarder l'OAV sur internet qui est extrêmement bien fait. Il n'y a quasiment aucune différence avec le manga. Je n'ai donc pas eu de surprise. Ça ne m'a pas empêché d'apprécier ce manga. J'ai passé un bon moment certes même si je n'ai pas eu de surprises. La mangaka assume son travail et le côté légèrement stéréotypé du manga. Personnellement, je ne le trouve pas si stéréotypé que ça. En effet, Hikaru semble être un peu facile et pas forcément très bon élève et Rihito à l'opposé. Pourtant, concernant les capacités scolaires de Hikaru, nous n'avons aucunes précisions si ce n'est qu'il ne sait pas quoi faire plus tard. Hikaru est quelqu'un de bien, venant en aide aux autres et découvrant au passage l'amour, le véritable amour. Rihito n'est pas très à l'aise mais est très angoissé et très bon élève. J'ai beaucoup apprécié la relation amoureuse entre eux. En effet, ils ne se connaissent pas mais forment un couple un peu malgré eux. Certes ils l'acceptent mais c'est plus Hikaru qui l'accepte que Rihito. C'est là toute la beauté de ce manga. On suit l'évolution d'un couple découvrant son homosexualité et son premier amour.


En bref, je vous le conseille ne serait-ce que pour la douceur et les quelques instants amusant mais sérieux de ce manga. Personnellement, je lirais le prochain tome avec plaisirs.
Lien : http://lafetedesmots.blogspo..
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Lors d'un #MercrediCiné, je vous avez parlé du film « Doukyusei« , vous vous souvenez ? C'est un film que j'avais ADORÉ tant pour son histoire que pour sa réalisation. Encore une fois, je vous le recommande !! Il est à regarder les jours de pluies avec une boisson chaude ou les jours de grandes chaleurs avec une boisson froide ou alors les jours où il fait ni trop chaud, ni trop froid. Avec évidemment, des boissons ni trop chaudes, ni trop froides. Bref, il est à regarder n'importe quand. 😇❤️

Je suis tellement tombée amoureuse de ce film, qu'il m'a conduit à faire des petites recherches sur la mangaka, Asumiko Nakamura et son oeuvre. J'ai découvert qu'à l'originie « Doukyusei » est un one-shot et qu'il devait juste nous raconter la rencontre entre Sajô Rihito et Kusakabe Hiraku, et la naissance de leur histoire d'amour. Histoire d'amour qui est tout simplement un COUP DE FOUDRE. Histoire d'amour qui est tout simplement une ÉVIDENCE. 😍

Un succès au rendez-vous qui a donné à l'auteurice, l'envie de nous écrire la suite de leur histoire. J'avoue que j'en suis très heureuse, parce qu'honnêtement, mon petit coeur, n'aurait pas tenu le coup avec seulement, ce one-shot. L'écriture s'est espacée dans le temps et nous a permis d'avoir une histoire de sept tomes divisée en trois grandes parties. La première partie est en trois tomes et s'appelle « Doukyusei / Sotsugyosei » :Avec ces trois tomes, on suit Rihito & Hiraku dans leur années lycées. Leur deux dernières années de lycée plus précisément. C'est à la fois une rencontre tout à fait anodine et originale. Ils sont dans le même lycée, dans la même classe. Ils sont opposés : Rihito est un garçon intelligent, timide, peu sociable. Alors que Hiraku qui ne se considère pas comme intelligent, est populaire, et donc ultra sociable. Leur rencontre se passe lors du cours de musique : leur prof, M.Hara, leur annonce qu'ils doivent apprendre une chanson pour un festival de choral. Tout le monde chante, excepté Rihito. À la fin des cours et au moment où tout le monde, veut rentrez chez soi ou vont dans leurs différents clubs, Hiraku se rend compte qu'il a oublié quelque chose dans la salle de classe, et en y allant, il entend la voix de Rihito. Comme Hiraku est un très bon chanteur et un bon guitariste, il se permet quelques petites remarques et demande à Rihito, s'il veut apprendre la chanson avec lui… Aux fils de le rendez-vous, des sentiments vont naître…

Pour mon plus grand plaisir, d'ailleurs, parce qu'entre eux, c'est genre une évidence. Comme souvent dans les romances, vous allez me dire, je le sais. Sinon pourquoi écrire une histoire, entre deux personnes – une histoire d'amour qui est plus ! – si ce n'est pas pour les mettre ensemble à la fin ? On se le demande, haha !

Bon, je sais que certaines peuvent finir mal…

D'ailleurs, avec ces trois premiers tomes, on est sûr de rien !! Je veux dire, on sait que c'est un coup de foudre, que c'est une évidence. On sait qu'ils sont faits pour être ensemble. Mais à l'âge où on se cherche encore, et où on croit pas forcément au coup de foudre, c'est compliqué de se dire que l'on a déjà trouvé « la bonne personne ».

Alors, on construit la relation comme on peut. D'autant que nos garçons sont plutôt taciturnes, alors ils parlent souvent des choses et d'autres, mais rarement des choses importantes. Et quand, ces fameuses discussions importantes arrivent, sans prévenir, c'est souvent la panique qui prend le dessus… Comment vont-ils gérer ça ? À vous de le découvrir ! 😏😎

Bref, ces trois premiers tomes nous emportent dans un tourbillon d'émotions et de sentiments rarement ressenti dans une lecture. C'est à la fois tendre et puissant, drôle et triste. C'est un gros gros coup de coeur ! ❤️

Au-delà du fait, que l'on s'attache inévitablement aux personnages, il y a quelque chose d'indescriptible dans cette histoire qui nous met tout de suite dans l'ambiance et qui nous dit que dès les premiers instants : on va aimer !

Et puis, une mention spéciale pour le trait de la mangaka qui ne ressemble à aucun autre. 😍

Gros coup de coeur pour ses dessins, également ! ❤️
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