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Critique de Marti94
Je suis assez surprise du succès de "Ultramarins" le premier roman de Mariette Navarro qui a déjà publié des textes de prose poétique et des pièces de théâtre. Il est vrai que l'histoire est assez original mais je n'ai pas du tout aimé son style et si j'ai terminé ce roman c'est parce qu'il fait partie des livres sélectionnés pour le prix des lecteurs de ma bibliothèque.
Moi qui aime le mystère et les dérèglements espace-temps (j'ai adoré l'Anomalie de Hervé le Tellier) j'ai dû passer à côté de quelque chose car je ne suis jamais entrée dans l'univers de Mariette Navarro qui nous embarque sur l'Atlantique dans un cargo avec vingt marins.
La commandante accepte une baignade improvisée en plein océan. Les marins nus ont d'abord un sentiment de liberté, comme un jeu puis, ils sont saisis par le vertige des profondeurs abyssales. Quand ils rejoignent la commandante sur le cargo, ils sont vingt-et-un marins.
A ce moment, on dérive vers le fantastique, une façon d'agrandir le réel. Même le bateau devient vivant, avec un corps et un coeur qui bat. Enfin, c'est une impression car tout est décrit sous forme d'introspection.
Dit comme ça, il y a tous les ingrédients pour faire un bon roman mais l'écriture est tellement évaporée que cela casse l'ambiance.
Je trouve que Mariette Navarro rate le traitement de l'idée annoncée au départ à savoir que les marins représentent une catégorie entre les vivants et les morts. Elle ne m'a pas convaincue.
Challenge Plumes féminines 2022
Challenge Riquiqui 2022
Challenge ABC 2021-2022
Moi qui aime le mystère et les dérèglements espace-temps (j'ai adoré l'Anomalie de Hervé le Tellier) j'ai dû passer à côté de quelque chose car je ne suis jamais entrée dans l'univers de Mariette Navarro qui nous embarque sur l'Atlantique dans un cargo avec vingt marins.
La commandante accepte une baignade improvisée en plein océan. Les marins nus ont d'abord un sentiment de liberté, comme un jeu puis, ils sont saisis par le vertige des profondeurs abyssales. Quand ils rejoignent la commandante sur le cargo, ils sont vingt-et-un marins.
A ce moment, on dérive vers le fantastique, une façon d'agrandir le réel. Même le bateau devient vivant, avec un corps et un coeur qui bat. Enfin, c'est une impression car tout est décrit sous forme d'introspection.
Dit comme ça, il y a tous les ingrédients pour faire un bon roman mais l'écriture est tellement évaporée que cela casse l'ambiance.
Je trouve que Mariette Navarro rate le traitement de l'idée annoncée au départ à savoir que les marins représentent une catégorie entre les vivants et les morts. Elle ne m'a pas convaincue.
Challenge Plumes féminines 2022
Challenge Riquiqui 2022
Challenge ABC 2021-2022
