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Critique de Bruno_Cm


Si je mets de côté mon indécrottable tropisme à vouloir comprendre/aider/faire avec les pires du pire, les exclus des exclus, ce que sont clairement les "manipulateurs (pervers)" pointés par Isabelle Nazare-Aga...
Si je mets de côté mon émotion ressentie par l'insistance et l'implacable détermination de l'auteure à cette exclusion et stigmatisation...
Si je mets de côté cette impression que pour peu on pourrait facilement mettre dans cette affreuse fosse plein plein de gens pourtant loin d'être aussi "mauvais" et incurables...
Je peux alors dire que ce livre met le doigt sur plein de souffrances, essentiellement individuelles. Qu'il est importantissime de protéger les enfants de salauds (bizarre cette expression qui stigmatise les enfants en plus de leurs salauds de parents). Je reformule : Qu'il est importantissime de protéger les enfants de leur.s salaud.s de parent.s. Protéger en expliquant, en montrant, en informant, pour qu'ils sortent de pièges affreux. 
Nazare-Aga dans ce livre-ci me semble beaucoup plus constructive que dans celui que j'avais lu sur les manipulateurs et l'amour. Il me semble.
Sans doute parce que, hormis quelques spécimens, les enfants ne sont pas d'immondes manipulateurs et sont clairement victimes. Ce qui est moins flagrant en amour adulte. 
Merde, je voulais valoriser le livre et je ne suis pas sûr que mes mots obtiennent cet effet...
Ce livre est clair, rempli d'exemples auxquels les lecteurs pourront ou non s'identifier, retrouver ces ressemblances et sonner des sonnettes d'alarme, et faire ce qu'il faut désormais pour s'en sortir.
J'ai beaucoup apprécié la toute fin, optimiste. Ce qui étrangement d'habitude aurait plutôt tendance à m'insupporter. Mais ici le livre est tellement triste, tellement dur, qu'il est nécessaire d'un peu contrebalancer.
Il faut dire que la partie "solutions" est grosso modo 5 fois plus brève que la description des horreurs.
Clair : il faut alarmer, dénoncer, dire, parler, crier, expliquer beaucoup beaucoup. Parce que si tant de souffrances peut être éviter le monde et l'humain en sortirait plus léger, et pourrait siffler, chanter, rire, danser, comme des gamins. Comme de vrais enfants !
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