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Critique de stefmet


Après Marie Curie, Jacques Neirynck dresse le portrait d'une autre femme de cette prétendue "Belle Époque".
Mais pour Marguerite Steinheil, la science réside plutôt dans le commerce du plaisir et son laboratoire se situe dans les alcôves et les chambres d'hôtel. Car Mme Steinheil est ce que l'on appelait une demie mondaine.
Si son nom est surtout associé à la mort du Président Edgar Faure "entre ses bras", on se souvient peu du fait divers dont elle fut la protagoniste, quelques années plus tard. En effet, son mari et sa mère trouvèrent la mort dans des circonstances étranges et elle fut suspectée d'avoir eu un rôle dans leur décès.

Voilà donc du travail pour Raoul Thibaut de Mézières, qui aura fort à faire pour protéger la République de scandales retentissants, et pour ne pas trop succomber aux charmes de cette femme.

Si l'on fait abstraction des quelques invraisemblances et des erreurs de dates, cette histoire se laisse lire avec un certain plaisir. Raoul y est toutefois un peu trop spectateur, mais il laisse le devant de la scène à une Meg particulièrement étonnante, troublante et parfois énervante.

Pour savourer le final, je vous conseille de ne pas lire les diverses notices biographiques de Marguerite Steinheil car elles vous mettront la puce à l'oreille. Même si je doute que les explications avancées par l'auteur soient fidèles à la réalité historique.

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