Citations sur Mia, tome 1 : sans toi (52)
Notre baiser est d’abord doux, changeant rapidement pour devenir plus passionné. Sa langue entame une danse sensuelle avec la mienne alors que mes doigts jouent avec ses cheveux, le pressant un peu plus contre moi.Ses mains, dans le creux de mon dos, se dirigent doucement sur mes fesses, les empoignant fermement avant de me remonter un peu plus contre lui.La chaleur se fait sentir dans mon bas ventre alors que ma tête tourne dû au manque d’oxygène.
Aimer…Je me détache de lui, le repoussant presque violemment.– Tu ne me l’as jamais dit !Je sais que réagir de la sorte juste car il ne m’a jamais dit qu’il m’aimait est, peut-être, un peu exagéré. Mais, j’ai toujours eu des principes, des choses que je voulais faire correctement. Et faire l’amour pour la première fois, perdre ma virginité, avec une personne qui ne m’a jamais clairement dit ses sentiments. Non, je ne pourrais pas. Même s’il ne comptait pas aller jusqu’au bout aujourd’hui.
Sérieusement, vous pensiez pouvoir me cacher cela longtemps ? Vous pensiez vous en sortir sans avoir aucune explication à donner, sans aucune réponse à mes questions ! Qu’avez-vous fait d’autre qui est totalement illégal ? Vous êtes inconscients !
Toujours, rien. Ça m’énerve ! À quoi bon m’appeler pour me tenir au courant si elle ne dit rien ? Si elle n’a pas envie de me parler, car c’est ce que je ressens actuellement, à quoi bon m’appeler ? J’ai juste la sensation qu’elle voulait se donner bonne conscience pour que je ne pète pas une case. Pour que je ne devienne pas totalement dingue avec cette histoire.Car en fin de compte, et sauf preuve du contraire, c’est moi la principale concernée qui en sais le moins, rien du tout même.
Elle a beau être forte, avoir un caractère bien trempé, elle n’en reste pas moins quelqu’un de très sensible et qui ferait tout pour ses amis. Je sais parfaitement que ce qu’il se passe dans ma vie la rend triste. Elle ne peut pas s’empêcher de s’inquiéter pour moi, ou pour les autres d’ailleurs.
J’ai l’impression d’être une enfant de cinq ans quand elle se comporte comme cela, ce qui ne semble pas la gêner, vu qu’elle continue pendant tout le trajet. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai levé les yeux au ciel ou pouffé de rire devant ses mimiques.
Disons que je ne suis pas vraiment quelqu’un qui mord la vie à pleines dents, sort et s’éclate à fond. Je ne suis pas vraiment une adolescente de dix-sept ans normale.
Jamais… Non, jamais, je ne comprendrais comment on peut détester quelqu’un à ce point. Il n’y a peut-être même pas de raison valable à son comportement avec moi, ou mon groupe d’amis. Même s’il dit le contraire et qu’il donne l’impression d’avoir une raison.
Avant de parler sur les gens apprend à balayer ton trottoir avant. Vous me dégoûtez ton groupe et toi. Ceux qui n’ont pas de morale, c’est bien vous.Je fronce les sourcils devant sa remarque, ne comprenant pas. Il rigole là, ou quoi ?C’est l’hôpital qui se fout de la charité là.Je ris jaune.
Je préférerais crever plutôt que d’être en ta compagnie. Tu n’es qu’un connard qui s’amuse à rabaisser les gens pour se sentir supérieur à eux. Tu te crois mieux que les autres, mais tu n’es qu’une petite merde arrogante et qu’on a envie de gifler à la moindre occasion. Tu n’as aucune morale !