>
Critique de bdelhausse
Jon Hansen a commis l'impensable. L'irréparable. Par amour il a truandé son propre boss, le Pêcheur, un mafieux notoire. Ce n'est que la seconde fois... de dealer de drogue indépendant, Jon Hansen était devenu le Liquidateur du Pêcheur, sur un quiproquo.
Mais il avait besoin d'argent, pour soigner sa fille atteinte d'un cancer.
Alors quand son premier contrat lui propose du fric, Jon plonge. Mais le gars qu'il devait buter parle et fait trop de tapage... alors le Pêcheur apprend que Jon l'a entubé.
Dès lors, les jours de Jon sont comptés. Et c'est la fuite vers le Nord. En cavale, Jon débarque dans un village de chrétiens arriérés (non ce n'est pas un pléonasme), les Laestadiens. Très fondamentalistes, les membres de la communauté ne sont pas dupes. Et Jon, qui se fait appeler Ulf, va se terrer dans une cabane isolée en n'attendant qu'une seule chose: que le tueur du Pêcheur, le type qui l'a remplacé le retrouve et lui loge une balle.
Car la question n'est pas "vont-ils me retrouver?", mais "quand la balle va-t-elle m'atteindre...?".
Jon se dirige donc vers une mort certaine... à moins qu'il ne choisisse de s'accrocher à la vie et aux yeux bleus de Léa, dont le mari vient adéquatement de mourir en mer... à moins qu'il ne soit pas vraiment mort.
Comment Ulf, alias Jon, pourra-t-il se tirer de ce guêpier, lui qui n'a jamais été foutu de tirer une balle sur quelqu'un...
On l'a compris, dans ce court roman, Jo Nesbo joue avec les codes et avec le lecteur. Une situation peut évoluer très vite et ce qui est donné à voir n'est sans doute pas toujours ce qui va se produire.
Les clichés abondent, mais Nesbo le sait et en joue. On est dans le registre de l'hommage, pas de la parodie. La distinction est importante. Nesbo nous livre un vrai roman. Il ne se moque pas des codes, il les utilise.
Cela fonctionne plutôt bien. Mais, vu que Nesbo et moi avons les mêmes lectures et références de jeunesse, qu'elles soient littéraires ou cinématographiques, je n'ai fait que relire et revoir des choses que je connaissais. Dès lors, les effets de surprise sont un peu ratés (mais de nouveau, Nesbo le sait et l'essentiel ne réside sans doute pas dans les événements, mais dans l'atmosphère).
Lecture sympa, donc.
Mais il avait besoin d'argent, pour soigner sa fille atteinte d'un cancer.
Alors quand son premier contrat lui propose du fric, Jon plonge. Mais le gars qu'il devait buter parle et fait trop de tapage... alors le Pêcheur apprend que Jon l'a entubé.
Dès lors, les jours de Jon sont comptés. Et c'est la fuite vers le Nord. En cavale, Jon débarque dans un village de chrétiens arriérés (non ce n'est pas un pléonasme), les Laestadiens. Très fondamentalistes, les membres de la communauté ne sont pas dupes. Et Jon, qui se fait appeler Ulf, va se terrer dans une cabane isolée en n'attendant qu'une seule chose: que le tueur du Pêcheur, le type qui l'a remplacé le retrouve et lui loge une balle.
Car la question n'est pas "vont-ils me retrouver?", mais "quand la balle va-t-elle m'atteindre...?".
Jon se dirige donc vers une mort certaine... à moins qu'il ne choisisse de s'accrocher à la vie et aux yeux bleus de Léa, dont le mari vient adéquatement de mourir en mer... à moins qu'il ne soit pas vraiment mort.
Comment Ulf, alias Jon, pourra-t-il se tirer de ce guêpier, lui qui n'a jamais été foutu de tirer une balle sur quelqu'un...
On l'a compris, dans ce court roman, Jo Nesbo joue avec les codes et avec le lecteur. Une situation peut évoluer très vite et ce qui est donné à voir n'est sans doute pas toujours ce qui va se produire.
Les clichés abondent, mais Nesbo le sait et en joue. On est dans le registre de l'hommage, pas de la parodie. La distinction est importante. Nesbo nous livre un vrai roman. Il ne se moque pas des codes, il les utilise.
Cela fonctionne plutôt bien. Mais, vu que Nesbo et moi avons les mêmes lectures et références de jeunesse, qu'elles soient littéraires ou cinématographiques, je n'ai fait que relire et revoir des choses que je connaissais. Dès lors, les effets de surprise sont un peu ratés (mais de nouveau, Nesbo le sait et l'essentiel ne réside sans doute pas dans les événements, mais dans l'atmosphère).
Lecture sympa, donc.
