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Critique de Cigale17
On retrouve Harry Hole dans un bar de Los Angeles fréquenté par de vieux alcooliques. Lui-même s'imbibe régulièrement et consciencieusement, traumatisé par ce qu'il a vécu dans le Couteau, si tant est qu'il lui faille une raison pour boire. Il a sympathisé avec Lucille, une actrice de 70 ans au succès éphémère, couverte de dettes, qui lui rappelle sa mère. À sa demande, il intervient pour la protéger. En effet, la pègre mexicaine surveille sa débitrice et un homme (un policier corrompu ?) a tenté de l'attirer dans sa voiture. Parallèlement, à Oslo, deux policiers mènent l'enquête sur la disparition de deux jeunes femmes. L'une d'elle vient d'être retrouvée égorgée et violée. Un célèbre et richissime magnat de l'immobilier est soupçonné, car tout l'accuse. Ne faisant pas vraiment confiance à la police, il demande à Harry d'enquêter pour lui et de prouver son innocence. Je vous laisse découvrir pourquoi Harry exige une somme folle pour s'en mêler, et ce, malgré une contrainte a priori irréalisable l'affaire doit être résolue en dix jours…
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Il m'a fallu lire le début d'Éclipse totale pour me remémorer le déroulement et la fin dramatique de la précédente enquête de Harry Hole que j'avais trouvée particulièrement tarabiscotée. Ce n'est pas le cas ici, même si le personnage du tueur se révèle absolument effrayant, monstrueux et l'enquête particulièrement complexe. Les moyens que le meurtrier choisit pour assouvir sa vengeance sortent de l'ordinaire, demandent de solides connaissances scientifiques et font froid dans le dos. le mécanisme de l'enquête est impeccable, avec de nombreuses fausses pistes et erreurs qui finissent par rendre plausibles les événements les plus improbables. Un petit groupe de travail se réunit à l'hôpital, autour du lit de Stig Aune, psychologue avec lequel Harry a déjà collaboré, qui connaît bien ses problèmes avec l'alcool, et qui est en train de mourir d'un cancer. Il partage sa chambre avec un vétérinaire aussi mal en point que lui et dont les rares interventions se révèleront cruciales pour la résolution de l'enquête. Ces rencontres apportent des moments de pause et, habituellement, de chaleur humaine, voire d'amitié pour certains d'entre des participants. Et puis, comme toujours avec Harry Hole, il y a la séduction qu'il exerce, malgré son âge, sa cicatrice, son doigt en titane, sa maigreur excessive et son alcoolisme. Dans une enquête précédente, l'inspectrice Katrine Bratt a eu une brève aventure avec lui, mais elle ne semble pas tentée de récidiver et préférerait développer avec Harry une relation d'un autre type, on en comprendra les raisons. En revanche, Alexandra Strudza, qui travaille au bureau du légiste, se laisse charmer et succombe sans attendre à un syndrome de l'infirmière qui serait axé sur la seule personne de Harry. Un vrai bon moment de lecture et, réjouissez-vous avec moi, une suite est annoncée, à peine ébauchée, juste assez pour être franchement incitative. Je sais déjà que je la lirai…
Lu dans le cadre du Grand Prix des lectrices de Elle 2024.
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Il m'a fallu lire le début d'Éclipse totale pour me remémorer le déroulement et la fin dramatique de la précédente enquête de Harry Hole que j'avais trouvée particulièrement tarabiscotée. Ce n'est pas le cas ici, même si le personnage du tueur se révèle absolument effrayant, monstrueux et l'enquête particulièrement complexe. Les moyens que le meurtrier choisit pour assouvir sa vengeance sortent de l'ordinaire, demandent de solides connaissances scientifiques et font froid dans le dos. le mécanisme de l'enquête est impeccable, avec de nombreuses fausses pistes et erreurs qui finissent par rendre plausibles les événements les plus improbables. Un petit groupe de travail se réunit à l'hôpital, autour du lit de Stig Aune, psychologue avec lequel Harry a déjà collaboré, qui connaît bien ses problèmes avec l'alcool, et qui est en train de mourir d'un cancer. Il partage sa chambre avec un vétérinaire aussi mal en point que lui et dont les rares interventions se révèleront cruciales pour la résolution de l'enquête. Ces rencontres apportent des moments de pause et, habituellement, de chaleur humaine, voire d'amitié pour certains d'entre des participants. Et puis, comme toujours avec Harry Hole, il y a la séduction qu'il exerce, malgré son âge, sa cicatrice, son doigt en titane, sa maigreur excessive et son alcoolisme. Dans une enquête précédente, l'inspectrice Katrine Bratt a eu une brève aventure avec lui, mais elle ne semble pas tentée de récidiver et préférerait développer avec Harry une relation d'un autre type, on en comprendra les raisons. En revanche, Alexandra Strudza, qui travaille au bureau du légiste, se laisse charmer et succombe sans attendre à un syndrome de l'infirmière qui serait axé sur la seule personne de Harry. Un vrai bon moment de lecture et, réjouissez-vous avec moi, une suite est annoncée, à peine ébauchée, juste assez pour être franchement incitative. Je sais déjà que je la lirai…
Lu dans le cadre du Grand Prix des lectrices de Elle 2024.
