Avec un quatrième de couverture plutôt intrigant et accrocheur, je me réjouissais de lire ce nouveau livre de la collection La Bête Noire des éditions Robert Laffont, d'autant que celle-ci est composée d'excellents thrillers.
Lire un nouveau roman, d'un auteur encore méconnu dont c'est le premier livre, est un peu comme partir à la découverte d'un endroit sans savoir où l'on met les pieds. Agréable surprise ou déception ?
Le fait qu'il s'agisse du premier volet d'une série d'enquêtes avec des personnages récurrents, explique le fait que l'auteur se préoccupe beaucoup de présenter ceux-ci en mettant fort l'accent sur leur vie privée qui n'a rien de passionnante et ne contribue en aucun cas à l'histoire.
La tension qui prend à certains moments retombe vite, et cela m'a beaucoup déçu. Sans cesse mes pensées s'égaraient, m'obligeant à relire certaines pages ou certains passages, et m'empêchant de bien rentrer dans l'histoire.
J'ai eu l'impression de stagner dans l'intrigue : un garçon qui ne parle pas, un père qui ne coopère pas, et des enquêteurs pour qui je n'ai ressenti aucune empathie.
Dommage que
Nicole Neubauer n'ait pas plus développer les relations entre le fils, le père, et la victime. Trop de questions restent sans réponse.
Mauvaise pioche pour moi dans cette opération masse critique, qui, à d'autres occasions, m'a déjà permis d'apprécier des livres et des auteurs que je ne connaissais pas.
Exceptionnellement, je ne partagerai pas mon avis sur mon blog, les sites et réseaux sociaux habituels.