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Critique de Bruno_Cm


Petit livre sur un thème pas forcément toujours abordé de façon efficace ou pas toujours abordée de façon ciblée ou pas ciblée adéquatement ou... mal défini. (Un peu comme ce début de critique.)
L'auteur c'est pas n'importe quoi, on s'attend à de la qualité et un peu de haute voltige. Et, hélas, bof, on n'a pas le droit à ça. L'ouvrage est modeste en tout point. Et j'ignore encore s'il peut réellement être utile. Concernant le choix du sujet, l'auteur nous dit : "Ce livre sera moins consacré au sentiment de culpabilité qu'à la façon d'utiliser l'arme de la culpabilisation, dont les couples, aujourd'hui, semblent être particulièrement friands." Voilà qui est dit, mais c'est pas extraordinairement convaincant.

La capacité de culpabiliser fruit d'un apprentissage... : "Un petit détour par la psychanalyse ne me paraît pas inutile ici. Voyons ce que Freud et d'autres, comme Mélanie Klein et Donald Winnicott, disent du moment où le surmoi émerge du nirvana d'une enfance innocente, et comment ils définissent la base de la possibilité d'une existence sociale chez l'homme, donc d'une vie de couple : l'apprentissage de la capacité de culpabiliser."

"... ce qui m'intéresse ici, c'est surtout le fait que d'avoir été culpabilisé, quelle qu'ait été la technique favorisée par ceux qui s'y sont employés, est la source essentielle d'un savoir précieux qui pourra être utilisé à l'occasion. Et c'est précisément ainsi que l'on apprend l'art de culpabiliser autrui !"

En gros, trois types de culpabilisation : Maternelle, Paternelle, Fraternelle. Chacun selon son vécu s'organisant essentiellement autour de l'un ou l'autre de ces types. Evidemment en couple, les vécus et les types préférentiels se croisent et se combinent. Ce qui donne lieu à divers cas de figure, et des possibilités multiples de désaccords, d'abus et de souffrances.
Neuburger donne l'un ou l'autre exemples issus de sa pratique. Ces exemples sont pour moi, comme tout l'ouvrage, trop brefs, trop superficiels, bof, quoi.

Les sources auxquelles fait allusion Neuburger sont banales, classiquissimes et... bof, quoi.

Il y a quelques dessins aussi censés illustrer le(s) propo(s), mais là, aussi, vous l'aurez compris... Bof, quoi...

Conclusion : Vous avez compris, et je sais je sais, la critique est facile, l'art est difficile. Pas besoin de me culpabiliser. (Et hop une dernière facilité de ma part, comme sortie.)
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