Volontairement orienté du côté du brûlot, cet essai ne craint ni la répétition ni la démagogie. la thèse défendue par l'auteur est pesante (pour ne pas dire chiante). Dans le viseur de l'auteur, un cinéma français qui depuis une trentaine d'années s'est endormi dans ses certitudes et refuse de se réveiller. Décrépite sans s'en rendre compte, notre cinématographie nationale refuserait de mourir sans pour autant chercher à se réinventer. Ce constat prend sous la plume de l'auteur la forme d'une fatalité que nos plus éminents auteurs tragiques n'auraient pas désavouée. Tout y passe, et personne n'est sauvé. Réalisateurs, actrices et acteurs, scénaristes, chef-opérateurs, critiques, et institutions sont, selon
Neuhoff, tous coupables de la dégradation continuelle du cinéma de l'Hexagone. le hic est que l'auteur n'apporte pas de vraies solutions. Il harangue, peste et démolit. On attend la formule idoine pour redorer ce qui doit l'être !
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