AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,08

sur 18 notes
5
2 avis
4
3 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
En Résumé : J'ai passé un bon, voir un très bon moment de lecture avec ce roman qui se situe dans le même univers que Planetfall, mais avec d'autres personnages. le récit est ainsi construit comme une enquête policière qui va se révéler offrir bien plus. La construction est certes classiques sur mais s'avère solide, monte doucement en tension au fil des pages et ne va pas manquer de surprises et de révélations qui vont rendre le récit encore plus prenant. La narration à la première personne joue aussi beaucoup dans l'aspect immersif du récit. Concernant l'univers il est très intéressant à découvrir, que ce soit aussi bien dans son aspect technologique qu'à travers son évolution sociale et politique. Il va ainsi nous questionner et nous faire réfléchir sur de nombreux points comme l'importance de la technologie dans nos vies, la notion de vie privée, l'idée du travail, l'esclavage ou encore sur la notion de sécurité et de liberté. le héros, Carlos, ne manque pas de se révéler intéressant à suivre et à découvrir à travers sa vision du monde, sa vie mais aussi sa quête. Je regretterai juste un côté froid, distant dans le personnage principal, qui n'enlève en rien à ses qualités, mais le rend distant à croire que chaque interaction doit reposer sur une manipulation. Concernant les personnages secondaires ils s'avèrent solides et percutants, même si j'aurai aimé que certains soient un peu plus développé. Au final je regretterai une ou deux facilités par moment, mais surtout une fin qui, sans manquer de qualité, m'a paru traité la problématique concernant Carlos de façon un peu précipitée et facile, comme si l'auteur manquait de pages. Cela n'a pas empêché pour autant ce roman de m'offrir un très bon moment de lecture, bien porté par une plume vive, soignée et entraînante. Je lirai sans soucis d'autres écrits de l'auteur.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          100
Ce tome est le second tome dans l'univers de Planetfall. Pourtant on est sur un tome très différent du précédent et qui peut se lire indépendamment.
Différent mais pas moins bon, au contraire. J'ai préféré ce tome d'ailleurs, je l'ai trouvé plus dynamique et prenant.

Planetfall était un planète-opera avec un mystère, alors que celui ci est du cyberpunk policier. En fait le seul lien entre les deux tomes est le fait que le personnage principal de celui ci, Carlos, est l'un des enfants abandonnés par un de leur parents pour embarquer sur l'Atlas (le vaisseau du premier tome).
Mais ce lien est très ténu donc il n'est pas nécessaire d'avoir lu le premier pour comprendre ce tome ci, toutes les explications nécessaires sont données.

Dans ce tome on suis donc Carlos qui devenu adulte est maintenant inspecteur de policer. Il est même l'élite des inspecteurs, celui qu'on envoie sur les cas les plus difficile et ayant besoin d'être résolu le plus rapidement possible.

Mais en fait Carlos est un esclave. Un ancien migrant qui a été recueilli et qui doit rembourser sa dette à l'état (qui l'a logé, nourri et instruit) en travaillant toute sa vie. Une fois qu'il aura remboursé cette dette il deviendra un citoyen, un homme libre.
Il y a plein de restrictions du à son statut. Par exemple il ne peux pas cohabiter avec quelqu'un, ni faire du sport, ni conduire des engins non réglementés, ni avoir des enfants … En plus chaque fois qu'il fait une erreur ou qu'il déplaît à ses supérieurs, une marque noire apparaît dans son dossier, et 3 marques signifient une année en plus de service.

Carlos est très intelligent mais il est aussi totalement blasé et on sent souvent le désespoir pointer dans ses paroles, le spectre du « sans espoir ».

Il est appelé sur un cas très spécial. En effet c'est le gourou de la secte dans laquelle il a passé toute son enfance qui est mort assassiné. Evidemment il est sous le choc, même si il a quitté cette secte il y a longtemps, cet homme a été limite plus un père pour lui que son vrai père biologique.
Cette secte est une secte de type « retour à la nature ». Ils refusent de se faire pucer, de faire imprimer de la nourriture, ils fabriquent eux même leurs vêtements et leurs habituations, ils cultivent leur légumes …

L'affaire est très lourde, car la secte est devenu très riche et influente, et en plus l'intrigue se déroulé à Londres alors il s'agit d'une ressortissant américain. Une armée d'avocat représentant les différents partis fait le pied de grue pour en savoir plus.

Il y a plein de thèmes intéressants comme le fait que dans une société ultra capitaliste on appartient toujours à quelqu'un. Carlos avait fuit la secte pour ne plus se soumettre à l'autorité de quelqu'un et c'est retrouvé dans une situation identique une fois ailleurs, même pire.
J'ai bien aimé le fait qu'en plus de l'enquête on en apprend de plus en plus sur le monde et le passé de Carlos au fur et à mesure. On comprend la complexité du personnage.

Bref, pour ceux qui connaissent un peu le genre Cyberpunk, on est totalement dedans. Les humains sont quasiment tous pucés, et la VR a prit une place prépondérante dans toutes les relations entre personnes.

L'enquête en elle même est typique d'un policier, avec indices, interview des personnes présentes, fausses pistes …
Le rythme est assez rapide, on n'a pas le temps de s'ennuyer mais on n'est pas sur un livre d'action pour autant, ce qui est un bon point.

J'ai passé un excellent moment ! Pour du cyberpunk je l'ai trouvé facile d'accès (j'ai toujours du mal à me mettre dans ce genre d'univers en temps normal, même si j'aime bien), les éléments arrivent petit à petit et ne rendent pas la chose obscure.
J'ai aussi bien apprécié le fait que l'enjeu n'est pas uniquement l'enquête, ça donne un plus à l'ensemble.

Au final une bonne lecture, je continuerais la série avec plaisir.
Lien : https://delivreenlivres.home..
Commenter  J’apprécie          50
Si ce roman se déroule dans le même univers que Planetfall, il n'y est pas directement rattaché et peut tout à fait se lire indépendamment. Néanmoins, je conseillerai fortement de lire Planetfall auparavant, car des éléments du contexte sont plus pertinents et intéressants. A commencer par la personnalité du héros, Carlos, qui est quand même le fils de la responsable de l'expédition spatiale qui a vu le vaisseau Atlas quitter la Terre.

On suit donc dans After Atlas une enquête criminelle menée par ce Carlos. le chef du Cercle, une sorte de secte anti-technologie, a en effet été assassiné de façon particulièrement sauvage. Mais les apparences sont trompeuses, et le policier va vite se rendre compte que les manipulations sont légion. Carlos est âgé maintenant d'une quarantaine d'années, soit autant que la durée écoulée depuis le départ de l'Atlas, et le fait que sa mère ait abandonné mari et enfant pour partir dans les étoiles est un événement qui a joué sur son enfance, pleine de traumatismes, et sur sa vie, particulièrement contrainte. de plus, il a été proche dans son enfance d'Alejandro, ce qui est à la fois une force et une faiblesse dans son enquête, avec un mélange d'amour et de haine envers le défunt gourou.

L'enquête a une connotation cyberpunk, pas aussi avancée que dans un Blade Runner par exemple, car Emma Newman situe l'action dans un futur bien plus proche. La plupart des gens sont pucés et disposent d'une IA personnelle qui leur permet d'accéder au web, aux réseaux internet, aux jeux en réalité virtuelle, de payer leurs achats etc… Mais aussi d'être un instrument potentiel de surveillance au service de leur employeur ou, comme ici, de leur possesseur. On découvrira en effet que Carlos est la propriété du gouvernement, qui a racheté son contrat, et qu'il n'en sera libéré qu'au bout de plusieurs dizaines d'années de travail. Une sorte de crédit sur soi-même, dans le cas présent, et les extras (achats de nourriture ou autres) rajoutent des jours à la peine.

La nourriture est d'ailleurs un des éléments importants du récit, une des rares sources de satisfaction de Carlos, quand il arrive à trouver des ingrédients frais, payés à prix d'or, ou à manger au restaurant dans le cadre de ses missions. Et à éviter ainsi la bouillie crachée par les imprimantes 3D, une des marottes de l'autrice (leur aspect omniprésent dans Planetfall étant l'un des rares points noirs du récit).

L'enquête se déroule de façon assez classique et prend plutôt son temps, sans longueur excessive ni action trépidante. Heureusement la brièveté du roman l'empêche de s'enliser et d'ennuyer le lecteur. La fin, avec la découverte du Cercle et de ce qui se cache sous les apparences, est peut être pour le coup un peu trop brève. Elle remet beaucoup de choses en perspective et accumule les renversements de situation et les coups de théâtre, jusqu'à expliciter pleinement le titre du roman et le lier finalement pleinement à Planetfall.

Comme dans son roman précédent, Emma Newman se focalise sur un personnage principal soigné et attachant. Ici, le contexte est moins dépaysant mais néanmoins intéressant, avec un fond de géopolitique et d'affrontement entre super-puissances ou magnats de l'industrie, et l'ensemble est très réussi. J'ai maintenant hâte de voir arriver Before Mars en V.F., un troisième tome qui semble, comme After Atlas, être lié à Planetfall sans l'être trop fortement, mais pas mal quand même 😉

Lien : https://bibliosff.wordpress...
Commenter  J’apprécie          20
After Atlas est un roman d'Emma Newman se déroulant dans le même univers que Planetfall tout en étant complètement différent. En effet les personnages, les lieux ne sont pas les mêmes et les liens entre les deux histoires sont très ténus. After Atlas se déroule 40 ans après le départ du vaisseau Atlas pour une planète inconnue. Les références au premier volet sont très peu nombreuses et les deux romans peuvent parfaitement se lire comme des one-shot.

Nous suivons Carlos Moreno, un inspecteur propriété du Ministère de la Justice. Il est inspecteur mais c'est avant tout un esclave au passé compliqué. Sa mère l'a abandonné quand il était bébé pour embarquer sur l'Atlas, son père l'a délaissé. Il a dû se débrouiller seul et faire des choix pas toujours judicieux. Ce sont ces choix qui l'obligent à travailler pour le Ministère de la Justice afin de payer ses dettes et espérer un jour retrouver la liberté. L'enquête qui lui est confiée aujourd'hui est la résolution d'un meurtre. Sauf que Carlos connaît la victime, Alejandro Casales, qui a été pour lui un père de substitution pendant 10 ans...

Ce roman a de nombreux points communs avec le précédent : une narration à la première personne très immersive, un narrateur tourmenté et un background de qualité. After Atlas est un thriller cyberpunk mais le cyberpunk que l'on aime, celui qui n'en fait pas trop. Un univers techno crédible et réaliste où tout est possible mais où tout est "raisonnable". le contexte socio-politique est développé, expliqué avec amples détails ce qui permet une immersion totale dans cet univers.

Les personnages principaux comme secondaires sont excellents, pas de manichéisme outrancier. Les faiblesses des uns et des autres sont exploitées à fond et mises au service de l'histoire. L'intrigue est savamment orchestré, le récit est subtilement construit, les flash-back permettent de mieux comprendre la psychologie des uns et des autres et de nous envoyer sur de mauvaises pistes. After Atlas est avant tout un polar. Emma Newman nous surprend au fil du récit et ce jusqu'aux dernières pages. Celles-ci resteront gravées longtemps dans les esprits.

Pour conclure en quelques mots :

Vous avez lu Planetfall. Lisez After Altas !
Vous n'avez pas lu Planettfall. Lisez After Altas !
Vous avez aimé Planetfall. Lisez After Altas !
Vous n'avez pas aimé Planetfall. Lisez After Altas !

Vous aimez les polars. Lisez After Altas !
Vous aimez le cyberpunk. Lisez After Altas !
Vous aimez les polars-cyberpunk. Lisez After Altas !


Lien : https://les-lectures-du-maki..
Commenter  J’apprécie          20
After Atlas est la suite de Planetfall, mais pas vraiment celle que j'attendais. Nous abandonnons la planète colonisée par l'Atlas pour revenir sur Terre, parmi ceux qui ont été refoulés du programme religieux de Lee Suh-Mi et ont été laissés sur Terre, détruits. Nous allons particulièrement suivre Carlos Moreno, dont la mère l'a abandonné pour partir sur l'Atlas, laissant son père plonger dans une grande dépression qui mettra Carlos en danger.

Mais c'est plusieurs années après que nous allons le suivre, alors qu'il est inspecteur pour le Ministère de la Justice du Norope (à comprendre No-Europe, ici l'union du Royaume-Uni et des pays du nord comme la Suède), ou plutôt leur esclave... car c'est le seul moyen de s'en sortir pour une non-personne qui a fuit une secte. Vous aurez remarqué qu'il y a beaucoup de chose à assimiler, mais j'ai personnellement beaucoup aimé découvrir le monde futuriste d'Emma Newman.

Celui-ci marche toujours comme le nôtre : ce sont les riches qui font la loi et il y a toujours une sorte de guerre sourde entre les Etats-Unis et le reste du monde , mais la technologie est évidemment beaucoup plus poussée. Il y a les mêmes imprimantes 3D qui ont été emmenés par l'Atlas pour leur colonie, elles permettent d'imprimer de la nourriture et un tas d'autres choses ; et la plupart des gens possèdent une puce qui les connecte à internet et à laquelle ils peuvent parler pour activer certains éléments de leur environnement ou pour tout simplement demander de l'aide pour tout et n'importe quoi.

Malheureusement, passée ces découvertes, on entre dans un polar pur et dur, genre que je n'apprécie pas particulièrement. Notre inspecteur fait bien entendu beaucoup appel à sa puce, ce qui change beaucoup le déroulement de l'enquête qui reste très futuriste. Cette enquête est aussi le moyen d'en apprendre plus sur le personnage, puisque celui-ci était jadis assez proche de la victime. Tout cela ne m'a cependant pas empêché de trouver cette enquête longue et plutôt classique, surtout que la révélation finale n'est pas très bien amenée et arrive un peu tard alors que je suis sûre que le personnage l'aurait trouvé plus tôt si ça n'avait pas arrangée l'auteure de voir arriver cette révélation à un moment précis.

Le récit à la première personne m'a beaucoup moins dérangé que dans Planetfall. Il est vraiment intéressant de voir le cheminement des pensées de l'inspecteur et surtout la manière dont il refoule beaucoup de choses, du à son statut d'esclave bien programmé. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la tension constante qu'implique son statut, car Carlos est plus ou moins tout le temps surveillé et dois jouer de ruses pour avoir un peu de liberté.

Au lieu de connaître la suite de l'histoire des colons, au lieu de savoir ce que Ren a vraiment trouvé dans la cité-créature, on a donc un polar plus ou moins inintéressant qui nous est offert, et dont seule la fin commence à rejoindre le tome précédent. Je dois bien avouée que je suis un peu déçue, et pourtant j'ai la forte l'impression que ce deuxième tome (qui peut très bien se lire sans avoir lu Planetfall je trouve) est essentiel à la suite...
Lien : https://bookshowl.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          10
Merveilleuse surprise qu'est ce deuxième tome de la saga Planetfall. Même si j'avais apprécié l'originalité du premier, After Atlas est resté très longtemps dans ma pile à lire, sans qu'il ne m'inspire beaucoup d'intérêts. Et puis, sans que je ne sache vraiment pourquoi j'ai fini par le choisir et j'ai tout de suite été happée. Me voilà propulsé dans un polar futuriste original et très bien ficelé. J'ai adoré le rythme, l'intrigue, le dénouement. Tout. Je n'ai qu'une envie à présent: découvrir la suite !
Commenter  J’apprécie          00
Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=46359

J'ai mis la note de : 17/20

Mon avis : After Atlas est le second tome écrit par Emma Newman et se déroule dans l'univers dépeint par Planetfall. Pourtant, il ne constitue pas véritablement une suite, même s'il se déroule effectivement après les évènements décrits dans le tome un. Les personnages que l'on suit ne correspondent pas du tout aux mêmes que ceux brossés par Planetfall, et le lecteur se voit immergé dans une ambiance dystopique, post-apocalyptique, cyberpunk, de qualité, au contraire d'un premier tome moins noir et davantage mystique. Emma Newman réussit ainsi le challenge de fournir à ses lecteurs deux récits complètement différents, aux messages pourtant proches et qui se rattachent au même fond.

After Atlas décrit un univers de science-fiction dans un futur plutôt proche où il ne fait pas vraiment bon vivre, et où la lutte pour la survie demande de lourds sacrifices. Les inégalités entre riches et pauvres n'ont jamais été aussi étendues, et la qualité de vie n'a jamais été aussi mauvaise. Manger de la nourriture non imprimée apparaît comme une rare chance, comme le fait de ne pas toujours nécessiter de technologie pour évoluer dans son quotidien. La majorité des habitants possèdent une puce qui leur permet d'accéder à une intelligence artificielle dès qu'ils le souhaitent.

L'auteure parvient à nous sensibiliser sur les bienfaits et les risques d'une telle société, tout en rendant crédible à nos yeux une telle évolution de notre monde et de notre mode de vie. Les détails disséminés permettent de recréer une ambiance bien particulière, digne de grands thrillers, ou de séries télévisées à la Altered Carbon. Bien que l'usage de l'imprimante 3D soit quelque peu exagérée (elle est effectivement utilisée à toutes les sauces dans le roman) et peu originale dans la littéraire de science-fiction, le monde de After Atlas possède une âme qui vient chatouiller nos convictions, tout en nous perturbant. Cohérent de bout en bout, il prend littéralement aux tripes, notamment grâce à l'aide du personnage principal au charisme incroyable.

After Atlas nous raconte les aventures de Carlos Moreno, le fils de Lee Suh-Mi, celle qui est partie à bord de l'Atlas dans l'espoir d'approcher Dieu sur Mars. le lecteur appréciera rapidement le ton de ce narrateur atypique qui, abandonné très jeune par ses parents, se retrouve esclave dans un monde à la technologique novatrice, mais aux principes moraux douteux. Sa tristesse, ses angoisses, ses peurs et ses motivations se ressentent dans ses manières de parler désabusées et un vocabulaire cru qui lui va bien. Carlos ne rêve plus et reste fataliste quant à son avenir et celui de sa planète. Son caractère, associé à une atmosphère obscure, forment un tout captivant qui permettent aux premières pages de nous happer complètement, bien que l'intrigue n'ait pas encore débuté. Les découvertes du quotidien du héros principal et de notre planète abîmée suffisent à nous transporter. du moins, dans un premier temps.

L'intrigue à la fois policière et religieuse qui s'installe est de qualité. Tous les suspects nous apparaissent coupables, les pérégrinations de notre héros enquêteur sont passionnantes et les démêlés du massacre constituent un dénouement aussi mystérieux qu'efficace. L'hôtel dans lequel se produit l'assassinat est fascinant, et constitue un îlot unique, désireux de rester à l'ancienne, avec véritables clés métalliques et cartes en papier, dans cet univers où tout est lié à un serveur central car tout est dématérialisé. Il permet au héros de se retrouver, de se poser devant des plats non imprimés au goût fabuleux, de réfléchir à son passé et de s'appesantir sur l'évolution de l'humanité. de plus, les instances politiques, médico-légales et policières se joignent à la partie. After Atlas retrace un environnement judiciaire, policier et politique aussi complet qu'approfondi. Aucun choix, ni aucune décision n'est laissée au hasard.

L'enquête est plaisante à suivre, et permet à un suspense agréable de s'installer. Les personnages secondaires ont toute leur utilité et le lecteur apprend à les connaître pas à pas, en même temps que notre héros qui possède une sensibilité certaine, et auquel on s'attache vite. Une fois l'enquête conclue, le roman perd quelque peu de son intérêt et de son rythme haletant, jusqu'à ce qu'un nouvel élément rouvre tout. le massacre prend alors une toute nouvelle ampleur et dépasse les limites instaurées jusqu'ici.

La fin ne nous étonne pas autant que celle instaurée dans Planetfall. Elle manque de piment mais constitue une conclusion honorable pour un récit aussi riche et palpitant.

L'auteure nous offre une fois de plus sa vision d'une société futuriste, et l'horreur dépeinte dans After Atlas perturbe aussi bien qu'elle fait réfléchir.
Lien : http://www.lavisqteam.fr/?p=..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (40) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4875 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}