Une très jeune femme de la bonne bourgeoisie reçoit en cadeau d'anniversaire une chasse au lion en Namibie. Parallèlement, un employé du parc national des Pyrénées défend ardemment la biodiversité dans son parc et partout sur la planète, notamment les ours, et s'obsède à vouloir connaître l'identité de la jeune femme à partir d'une photo postée sur les réseaux sociaux, pour pouvoir la dénoncer et la livrer à la vindicte publique. ● J'avais beaucoup aimé
Seules les bêtes, un thriller haletant, mais j'ai été déçu par ce nouvel opus qui s'enlise dans des descriptions interminables d'armes ou de paysages et qui donne beaucoup trop de détails inutiles sur les actions des personnages. Je me suis ennuyé dans ces nombreuses longueurs, et le style très plat de l'auteur ne suffit pas à intéresser le lecteur. ● Il essaie de pallier cela en alternant les plans temporels et géographiques (tantôt la Namibie, tantôt les Pyrénées), ainsi que les focalisations (on est tour à tour dans la tête des différents personnages et même du lion – ce qui a si fort déplu à Kirzy !) Tout aurait pu être dit en 200 pages, voire moins, et le livre en compte 352. Ou alors il fallait mettre en place des intrigues secondaires. ● le point positif c'est que
Colin Niel essaie d'éviter le manichéisme, et, bien que son parti-pris anti-chasse transparaisse en filigrane, il donne aussi des arguments pro-chasse et ne méprise pas ses personnages chasseurs. Et la fin, qui est excellente. Mais il faut attendre les quarante dernières pages.
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