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Critique de maliroland


D'emblée je me demande s'il y a une dimension autobiographique dans ma petite soeur, ou s'il s'agit du fruit de l'imagination de l'auteur même si celui ci a dû glaner je ne sais où matière à écriture.
Quelle importance ? Eh bien dans une dimension autobiographique il y aura forcément une part de vérité qui fera probablement défaut si l'imagination prend le dessus.
Quelle importance la vérité. Eh bien c'est la première marche permettant de régler un problème, lorsque problème il y a, ce qui est le cas ici.

Je cherche, pas de réponse à mon interrogation.
J'écoute une interview de Marie Nimier. Je retiens trois choses. du descriptif concernant son roman, le choix d'un sujet peu exploré en littérature : les relations fraternelles, enfin Marie Nimier évoque Isis et Osiris, aïe, pas de généralisations Alice et Mika ne seront que représentatifs d'eux mêmes.

Alice la trentaine vient de perdre son frère Mika avec qui elle avait cessé tout contact depuis 7 ans pour cause de ce qui pose problème. Elle ne va pas à la crémation, trop émotive et n'ayant pas digéré ce qui s'est passé.
Ecrivain, sur les conseils de sa grand-mère, elle se trouve un bel appartement, le propriétaire le lui laissant quelques semaines en échange d'un rôle de nounou, Virgile le chat et une petite plante carnivore dont j'ai oublié le prénom. En fait, Alice se trouve un endroit neutre pour écrire sur son frère.

Parenthèse. Comment est mort Mika. de sa chute après rupture d'une corde. S'est il pendu ou laveur de vitres cordiste la ficelle s'est elle cassée. Idem, nous ne le saurons pas nous empêchant d'interpréter alors le pourquoi du comment, remord, matériel défectueux, vie devenue impossible ?

J'ai une impression de film à sketchs avec pour lien Alice qui écrit.Gabriel le propriétaire sur lequel elle fantasme. Virgile le chat qu'elle ne verra pas tout du long de son séjour, ps pas très crédible. le vétérinaire sur lequel elle fantasme car les deux font la paire. le peintre jogger qui la sortira de son abstinence sexuelle de 7 ans et enfin la grand-mère américaine. Qu'ai je oublié, ah oui et entre autre les mouches pour Vanessa.

Le lien.
Fort bien écrit Alice raconte souvenirs et anecdotes marquants, les parents, ses états d'âme. Alice fragile, et qui pleure au moindre courant d'air. le petit frère qui prend le dessus sur elle, elle qui ne veut pas grandir, les parents qui se baladent nus dans la maison, enfants compris aïe, sa relation fusionnelle à son frère, et la relation franchement pathologique de son frère envers elle. Bref, je vous laisse découvrir ainsi que ces jeux discutables dans les cimetières, un peu de respect que diable et ces volées d'orties sur ses épaules mais réagit bon sang Alice et ainsi de suite.

Je subodore le clash final, il arrive presqu'en fin de livre, sans consommation heureusement et un sursaut d'amour propre.

Petite soeur ? Bien écrit mais est ce suffisant. Dérangeant, assurément. Généralisation, non, mais ce type de relation existe.

La dernière phrase du livre. Je croise mes pieds nus dans son dos ( Ps du peintre et pas le frère ), alors tout semble possible, même l'avenir.

Fin heureuse d'écrivain. Faut il y croire ? Pourquoi pas ?
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