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Critique de ALDAMO21


Estelle Nollet est vraiment un électron libre, qui bouscule les codes.
On peut ne pas aimer.
Moi, j'adore ses romans ! j'adore sa littérature !
J'ai eu l'occasion, il y a quelques années, de rencontrer dans un salon cette très charmante auteure. Elle est d'une grande gentillesse et disponibilité.

Après « l'intime » de Marilyn Monroe, je suis revenu vers le premier roman d'Estelle Nollet : « On ne boit pas les rats-kangourous ».
Et cette fois, je suis passé du glamour de Marilyn, à un récit extraordinaire et très noir, qui suinte la détresse humaine, sous la plume, oppressante, presque brutale mais d'une belle dextérité, de la brillante et imaginative romancière.

J'avais déjà lu d'elle, son quatrième et dernier roman « Community », mais là je découvre un autre univers d'Estelle, plus sombre, plus miséreux, plus violent et surtout plus en testostérone. Un récit qui m'a pris à la gorge et qui ne voulait plus la desserré.
Très étonné aussi qu'une femme romancière, qui est le jeune Willie de son roman, raconte une histoire presque d'hommes, avec leurs vraies et crues histoires d'hommes, lorsqu'ils se retrouvent dans le bar et qu'ils partagent leurs désespoirs.

Une histoire de personnages comme déchus des Dieux, en longue agonie, abandonnés, tristes parfois comme les pierres du désert qui les entoure, désabusés, et qui semblent vidés de toute substance.
Des hommes et des femmes, perdus au milieu de nulle part, dans ce petit village, dans ce trou du cul du monde, ne sachant plus qui ils sont, pourquoi ils sont là.
Et qui prolongent leur léthargie, chaque soir davantage, dans des verres, des chopes et des bouteilles d'alcool, jusqu'à ne plus savoir s'ils ont encore soif…

Mais peut-être un espoir ?
En la personne de Willie, né dans ce lieu de naufrage et de désespoir…
De ce livre, je me suis régalé…


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