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Critique de Fifibrinda


C'est pour évoquer « Parade », ballet écrit par Cocteau et Satie, qu'Apollinaire parla pour la première fois de « surréalisme ». Et c'est là une facette de Satie soulignée dans cet album par C. Norac et E. Nouhen, qui nous révèlent un personnage très attachant, hors normes, hurluberlu diront les uns, génie poétique diront les autres. A travers des petits riens – un sou, un poisson rouge, un parapluie … - se dessine l'imaginaire farfelu, onirique, lunaire de l'artiste. Carl Norac a pris le parti de nous le faire connaître en racontant des anecdotes réelles avec l'humour et la poésie qui lui sont propres. Quant à E. Nouhen, ses illustrations et collages reflètent magnifiquement le côté « doux rêveur » de Satie. le choix de F. Morel pour raconter les histoires, en alternance avec des extraits musicaux, est une évidence. Soulignons aussi le travail du graphiste : la mise en page, la typographie, les couleurs des textes et des fonds, les pages de garde apportent un raffinement supplémentaire à l'album. Bref, tout concourt à faire de ce Monsieur Satie une remarquable réussite, saluée en 2006 par le Grand Prix de l'Académie Charles Cros.
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