>
Critique de MpiMlire
Je viens de mettre le pied à l'étrier avec ce premier roman de l'écrivain et capitaine de police Olivier Norek. Impossible désormais d'en rester là.
"Intelligent. Macabre, mais intelligent". Quatre mots que je lui reprends et qui résument parfaitement le récit.
Où est la frontière entre le vécu et le roman ? Cette question m'a taraudée à chaque chapitre. Probablement est-ce un savant mixage des deux.
L'auteur ne s'embarrasse pas de fioritures pour mettre à nu la mécanique policière, le manque cruel de moyens, là où le besoin en est criant, éclaboussant au passage les politiques et autres hommes de pouvoir.
L'équipe du capitaine Victor Coste est révélée collectivement et individuellement dans ses failles et ses forces, ce qui la rend d'autant plus attachante et réaliste.
Mon Dieu, quel sacerdoce que ce métier ! Comment vivre une vie normale après le boulot ? Comment croire en l'humanité, en l'humanisme de l'homme ? Et tout ça pour être cordialement détesté (je pèse mes mots) de la majorité de la population. Heureusement qu'il y a l'humour, parfois balourd, en guise de bouclier contre la noirceur de l'âme humaine, les horreurs rencontrées sur le terrain.
Olivier Norek, tout en nous régalant d'un suspense palpitant et terrifiant, distille des questionnements sur la profession de flic, la hiérarchie, le pouvoir politique, les zones de non-droit, les journalistes, les indics, la délinquance...
C'est bien joué Monsieur Norek !
J'ai hâte de retrouver et voir évoluer Victor Coste, Johanna, Ronan, Sam et Léa dans de nouvelles aventures.
"Intelligent. Macabre, mais intelligent". Quatre mots que je lui reprends et qui résument parfaitement le récit.
Où est la frontière entre le vécu et le roman ? Cette question m'a taraudée à chaque chapitre. Probablement est-ce un savant mixage des deux.
L'auteur ne s'embarrasse pas de fioritures pour mettre à nu la mécanique policière, le manque cruel de moyens, là où le besoin en est criant, éclaboussant au passage les politiques et autres hommes de pouvoir.
L'équipe du capitaine Victor Coste est révélée collectivement et individuellement dans ses failles et ses forces, ce qui la rend d'autant plus attachante et réaliste.
Mon Dieu, quel sacerdoce que ce métier ! Comment vivre une vie normale après le boulot ? Comment croire en l'humanité, en l'humanisme de l'homme ? Et tout ça pour être cordialement détesté (je pèse mes mots) de la majorité de la population. Heureusement qu'il y a l'humour, parfois balourd, en guise de bouclier contre la noirceur de l'âme humaine, les horreurs rencontrées sur le terrain.
Olivier Norek, tout en nous régalant d'un suspense palpitant et terrifiant, distille des questionnements sur la profession de flic, la hiérarchie, le pouvoir politique, les zones de non-droit, les journalistes, les indics, la délinquance...
C'est bien joué Monsieur Norek !
J'ai hâte de retrouver et voir évoluer Victor Coste, Johanna, Ronan, Sam et Léa dans de nouvelles aventures.
