Plusieurs jours après avoir terminé le roman je suis toujours avec Kilani. Terrible, ce livre est terrible car il détache de la masse des migrants des hommes et femmes plus vrais que nature. Plus je m'enfonce dans la Jungle de Calais, moins j'arrive à prendre de notes. L'immonde ne finira donc jamais. Je suis partagée entre bonheur et culpabilité d'avoir un toit. Ce récit me fait l'effet d'un rapport sur la situation, carré, précis et douloureusement réel. Une grande claque, je suis chahutée, brinquebalée, émue, perdue et totalement interloquée que les politiques ne trouvent pas une solution viable à tout ce merdier. J'ai lu presque tout
Olivier Norek, «
Code 93 et
Entre deux mondes » sont mes préférés.
Nous avons tellement besoin de vérités.
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