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Critique de chroniquesdepapiers
Noir comme un café serré, Territoires joue la transparence et Olivier Norek dénonce les dérives d'un gouvernement complètement vérolé, au travers d'une enquête brûlante. Violente et par moments dérangeante, cette histoire se passe au coeur d'une jungle urbaine difficile à maîtriser — et à manoeuvrer —. Plus percutante qu'un reportage télé, la plume de l'auteur est incisive et étiole les discours lisses d'une caste politique décidément bien trop éloignée du peuple.
Coups bas, intimidations, mises en scènes, rien ne semble pouvoir arrêter cette course au pouvoir. Trajectoires sinueuses et équilibre instable, le quotidien d'un système qui, comme le serpent, se mord la queue. C'est la touche de Norek : un réalisme effroyable au service d'un récit haletant, sans temps morts. Au milieu de ce tumulte grandissant, une équipe. Soudée, complémentaire. Une fraternité qui s'impose et qui plaît. le capitaine Coste est un homme élégant, tenace et protecteur, bien qu'un peu paumé en amour. Un cocktail qui attire la sympathie et qui ancre le lecteur dans le récit.
Olivier Norek est un conteur de maux, et pointe les faiblesses d'un monde qu'il connaît bien, lui, ancien flic du 9-3.
Une position qui l'emmène à s'engouffrer dans les brèches pour en ressortir un constat implacable, une gifle dans la gueule. Un divertissement qui donne à réfléchir, une rareté. Qu'il faut lire et faire lire.
Lien : https://chroniquesdepapiers...
Coups bas, intimidations, mises en scènes, rien ne semble pouvoir arrêter cette course au pouvoir. Trajectoires sinueuses et équilibre instable, le quotidien d'un système qui, comme le serpent, se mord la queue. C'est la touche de Norek : un réalisme effroyable au service d'un récit haletant, sans temps morts. Au milieu de ce tumulte grandissant, une équipe. Soudée, complémentaire. Une fraternité qui s'impose et qui plaît. le capitaine Coste est un homme élégant, tenace et protecteur, bien qu'un peu paumé en amour. Un cocktail qui attire la sympathie et qui ancre le lecteur dans le récit.
Olivier Norek est un conteur de maux, et pointe les faiblesses d'un monde qu'il connaît bien, lui, ancien flic du 9-3.
Une position qui l'emmène à s'engouffrer dans les brèches pour en ressortir un constat implacable, une gifle dans la gueule. Un divertissement qui donne à réfléchir, une rareté. Qu'il faut lire et faire lire.
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