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Citations sur Douze ans d'esclavage (52)

Il y eut des heures dans ma vie malheureuse, de nombreuses heures, où j'ai contemplé la mort comme une chose agréable, comme la fin du chagrin terrestre, où la tombe m'est apparue comme un lieu de repos pour le corps fatigué et exsangue. Mais ces contemplations disparaissent à l'heure du danger. Aucun homme, dans toute sa force, ne peut rester sans agir face à la "reine des ténèbres". La vie est trop précieuse à tout être vivant, et même le ver qui rentre dans la terre luttera pour la sienne. A cet instant, elle m'était précieuse, tout asservi et martyrisé que j'étais.
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Ford, en revanche, ne perdait rien à être bon. C’est un fait que j’ai observé plus d’une fois : ceux qui traitent leurs esclaves avec le plus d’indulgence se voient récompensés par les efforts les plus grands à la tâche. Je le sais de ma propre expérience. C’était une source de plaisir que de surprendre Maître Ford avec une journée plus productive que ce qui était requis. À l’inverse, sous l’autorité des maîtres qui ont suivi, le seul encouragement à l’effort était le fouet du contremaître.
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« Il était impossible, raisonnais-je, que des hommes soient assez injustes pour me retenir comme esclave, quand ils connaitraient la vérité de ma condition »
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S’il a jamais existé un cœur brisé, qui a été écrasé et rouillé par l’étreinte douloureuse du malheur, c’est celui de Patsey.
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Néanmoins, une institution qui tolère autant de torts et d’inhumanité que j’en ai observé est une institution cruelle, injuste et barbare.
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Je suivis la route d'Albany, laissant Saratoga derrière moi, ravi de mon nouvel emploi et heureux comme je l'étais chaque jour de ma vie.
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L'existence de l'esclavage dans sa forme la plus cruelle a tendance à rendre violent les hommes qui l'observent, même les plus compatissants. Témoins quotidiens de la souffrance humaine, ils écoutent les gémissements d'agonie de l'esclave, le tiennent sous le joug de leur fouet sans pitié, mordu et assailli par les chiens , le laissent mourir sans soin, l'enterrent sans linceul ni cercueil. Dès lors, on ne peut attendre d'eux qu'ils traitent la vie humaine autrement qu'avec violence et négligence.
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Qu'ils sont dupes ceux qui se flattent de penser que l'esclave ignorant et avili n'a pas conscience de l'ampleur des torts qu'on lui cause. Qu'ils sont dupes ceux qui s'imaginent que quand il se relève après avoir été à genoux, son dos lacéré et en sang, il n'a en lui que des sentiments de soumission et de pardon. Il viendra peut-être, il viendra si ses prières sont entendues, le jour terrible où l'esclave se vengera et où le maître hurlera à son tour en vain qu'on ait pitié de lui.
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Je ne savais plus où chercher ma délivrance. À peine nés, mes espoirs étaient brisés et anéantis. Mes meilleures années s’écoulaient ; j’avais l’impression de devenir vieux prématurément ; quelques années de plus, à trimer et m’affliger ainsi, et les miasmes empoisonnés des marais feraient leur besogne – ils m’expédieraient dans la tombe, où je me décomposerais et tomberais dans l’oubli. Abandonné, trahi, privé de tout espoir de secours, je ne pouvais que rester prostré et gémir d’angoisse. L’espoir d’être secouru était l’unique lueur qui m’apportait un peu de réconfort. Mais faible et fragile, celle-ci vacillait désormais ; une nouvelle déconvenue et elle mourrait pour de bon, me laissant errer dans les ténèbres jusqu’à la fin de mes jours.
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« Oh ! Platt, s’écria-t-elle, le visage ruisselant de larmes, tu vas être libre… tu vas t’en aller tout là-bas, où on ne te reverra jamais plus. Tu m’as sauvée de bien des coups de fouet, Plat ; je suis contente que tu sois libre… mais oh ! Mon Dieu, mon Dieu ! qu’est-ce que je vais devenir ? »
Je me dégageai de son étreinte et montai à côté du conducteur. Celui-ci fit claquer son fouet, et nous nous éloignâmes sur la route.
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