Il vaut mieux s´adresser au bon dieu qu'à ses saints
Je ne dis pas non mais là n'est pas mon dessein
Je n'en veux qu'à tes seins
Je ne veux parler qu'à tes seins
Sur terre un peu partout retentit le tocsin
Je fais l'escalade vers des sommets plus sains
Je m'élève vers tes seins
Je ne veux parler qu'à tes seins
D'un rayonnement aigu d'invisible oursin
Il protège leur tendre duvet de poussin
Innocents, assassins
Je ne veux parler qu´à tes seins
Ce poème maladroit, suspect et succinct
Je l'enfante comme si j'en étais enceint
Depuis Nice où tes seins
Giclaient blancs dans l'eau du bassin
Depuis Nice où tes seins
Giclaient blancs dans l'eau du bassin
2004 - [Librio n° 199, p. 39]
J'aime la vie quand elle rime à quelque chose
J'aime les épines quand elles riment avec la rose
J'aimerais même la mort si j'en sais la cause
A propos de l"écriture : un extrait de "TU verras" de " Claude NOUGARO - Jazz et La Java " Publié par "Libro" :
Tout recommencera, tu verras tu verras
La vie c'est fait pour ça, tu verras tu verras
Tu verras mon stylo emplumé de soleil
Neiger sur le papier l'archange du réveil ...
Les mots divins, les mots en vain,
Les mots de plus, les motus
Les mots pour rire, les mots d'amour
Les mots dits pour te maudire