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Citations sur Erreurs fatales (12)

En résumé, il y a trop de trous dans la raquette et trop de balles qui arrivent dessus.
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Dans les milieux de l'antiterrorisme, peu de gens ont voulu admettre qu'il s'agissait d'un véritable tournant et que les terroristes pouvaient désormais surgir de nos quartiers...(propos du criminologue Alain Bauer, recueillis par l'auteur).
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Le parcours de Kelkal est représentatif d'une nouvelle génération de terroristes à laquelle personne ne prête vraiment attention à l'époque, alors qu'elle annonce celle des djihadistes grandis en France qui feront parler d'eux vingt ans plus tard. [...] Banlieue, délinquance, prison, conversion, voyages, embrigadement : le processus terroriste est en marche.
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De retour à Matignon en mars 1986, il a été confronté à la vague d'attentats du printemps et de l'automne, commandités par les Iraniens. « Je n'oublierai jamais l'image, lors de l'attentat de la rue de Rennes en septembre 1986, de cette femme gisant sur le trottoir, les jambes sectionnées, la moitié du visage arrachée », écrira-t-il dans ses Mémoires. Au-delà de son émotion et de son aversion pour ces crimes aveugles, il ne s'intéresse guère au sujet. « Le terrorisme, ce n'était pas son truc, explique un ancien juge qui l'a bien connu. Les attentats l'ont impressionné, mais ils l'ont aussi tétanisé, car il ne cherchait ni à les comprendre, ni à anticiper le phénomène. »
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Prisonniers de leurs geôliers et des maîtres chanteurs de Téhéran, les sept otages français au Liban ont aussi été des pions dans une bataille politicienne franco-française préélectorale qui a probablement contribué à retarder leur libération.
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Alors que des otages français sont retenus au Liban par des groupes liés à l'Iran, Matie Seurat, l'épouse de l'un d'entre eux - dont la mort est annoncée au début de mars 1986 -, le dit publiquement : « Abou Nidal a fait chanter la France. La France a libéré deux de ses militants. Pourquoi, pour mon mari [...] et les autres, la Franc dit non ? C'est exactement la même chose. Elle peut ou elle ne peut pas négocier. Je ne sais pas. Elle l'a fait en tout cas pour Abou Nidal. » François Mitterrand est bien embarrassé pour lui répondre.
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Or, si le renseignement est bien la clé de la lutte antiterroriste, la justice en est la serrure, écrira-t-il. Il ne sera pas entendu.
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Quant à la justice, elle est totalement délaissée. Le pouvoir ne peut en même temps discuter avec les terroristes et aider ses juges à les incriminer : là réside la schizophrénie de l’État. Faute de renseignements et d’une coopération internationale fructueuse, les victimes de la tuerie de la rue des Rosiers doivent se contenter, durant plusieurs décennies, de simples soupçons et d’une enquête inaboutie.
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Doit-on traquer les terroristes ou négocier avec eux ? Faut-il les poursuivre pour que justice soit faite ou les amadouer pour éviter de nouveaux attentats ? Le dilemme est cruel.
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Aujourd’hui, les risques proviennent autant des Shebab somaliens que des franchisés d’Al-Qaïda, des affidés de Daech que d’individus autoradicalisés agitant le drapeau noir ou même de fanatisés sans étiquette. Personne ne peut garantir que le terrorisme d’État, naguère utilisé à grande échelle par la Syrie, l’Iran, l’Irak ou la Libye, ne reviendra pas sur le devant de la scène.
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