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Citations sur Golondrinas (15)

L’étrange mariage de Rosa et Bartolomé le tracassait. Il resta assis dans la pénombre du bureau, cherchant des réponses dans la fraîcheur de la pièce. Puis, après s’être fait une intime conviction, il sortit pour consulter le curé, Don Roberto. Il exposa son projet pour mettre fin à la situation désespérée de Rosa.
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Elle pensa qu’il restait encore huit mois avant la Semaine Sainte, au cours de laquelle elle avait décidé qu’il était temps de transmettre le « don » à Damiana, élue entre toutes ses filles. Elle lui enseignerait les prières, transmises de mère en fille, qui enlevaient le soleil, guérissaient les douleurs bénignes et les maladies plus graves. […] A Vera, les femmes s’adressaient à Damiana comme à la future détentrice du « don », lui confiant déjà leurs soucis, la questionnant sur des situations qui dépassaient l’adolescente de 13 ans qu’elle était. La jeune fille inspirait confiance et portait sans se plaindre ce fardeau de douleur et de peines.
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« La vieille passa son pouce sur chacune des lignes de la paume gauche de Juan Manuel. Son visage dégageait une impression de force et de sérénité. Elle sourit. Cette caresse inattendue le fit tressaillir. Il frissonna. La diseuse de bonne aventure parla d’une voix douce mais profonde :
- Quelqu’un de bien ! Tu es quelqu’un de bien !
Paco se transforma en interprète :
- Elle dit que tu es une bonne personne, je crois.
- J’avais compris.
- Bonne personne, continua la vieille, tu fais le bien, jamais le mal, ton père est mort, c’est triste, mais tu reverras les tiens. [...]
Le regard serein de la vieille femme aux yeux purs l’avait rassuré. Il se sentait protégé du mal. Paco le regardait marcher. Son compagnon d’armes se comportait différemment depuis les prémonitions de la vieille. Il semblait libéré de ses peurs. »
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Les deux veuves se regardèrent. Elles faisaient partie d’une génération bousculée par l’avènement inopportun du vingtième siècle. Leurs yeux clairs s’assombrirent le temps d’une respiration. Elles ne voyaient pas de raison d’espérer dans l’avenir. L’évolution de leur village les dépassait. À leur grand dam, le corset de règles qu’elles avaient accepté avec abnégation et transmis à leurs enfants s’assouplissait.
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P. 143 - Voilà un siècle, la fortune était venue tambouriner à leur porte, et ils la laissèrent entrer. Cette chance, ils acceptèrent de la partager en donnant du travail aux pauvres les plus courageux et méritants.
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P. 52 - Chacun avait en tête des rêves d'un autre siècle. Ils avaient vécu dans le mythe de la fortune espérée ou imaginée de leur père. La gloire l'avait touché. Mais eux, qui étaient-ils pour oser croire qu'une providence bienveillante les ferait hériter ne serait-ce que d'un haillon de cette gloire ?
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P. 12 - Il serait pêcheur et locataire de l'immense mer Méditerranée tant qu'elle accepterait de renouveler le bail.
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Ils portaient en eux le vertige du migrant qui n'est rien dans son pays d'accueil, réduit à des tâches viles, et redevient un être humain à chaque retour, adulé mais jalousé comme l'enfant prodige.
Qui peut trouver le bonheur dans une telle partition de sa vie? Pas Juan Manuel, et il enrageait d'en être réduit à cela.
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Ceux que l'on surnommait las golondrinas étaient joyeux. Ces oiseaux partaient de Vera au début de l'été et y revenaient en octobre ou en mars. Lorsqu'ils rentraient au nid, les retrouvailles prenaient des allures de fête.
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Ceux que l'on surnommait las golondrinas étaient joyeux. Ces oiseaux partaient de Vera au début de l'été et y revenaient en octobre ou en mars. Lorsqu'ils rentraient au nid, les retrouvailles prenaient des allures de fête.
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