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Critique de ecceom
Comme d'habitude chez Tyler Cross, le petit braquage tranquille ("garanti sur facture") tourne mal et le voici cette fois, enfermé à Angola, une prison dont le seul but est d'exploiter les détenus sans y mettre d'autres formes que les plus brutales.
Dans ces conditions de détention, tenir 20 ans relèverait déjà de l'exploit. Et quand Tyler découvre qu'en plus, sa tête est mise à prix par le clan sicilien des Scarfo dont le Boss et son second sont enfermés eux aussi au camp H, l'espoir de survie s'amenuise encore.
Tyler envisage donc l'impossible : s'évader.
Le volume précédent ("Black rock") était déjà formidable. Celui-ci est encore meilleur.
Nury jongle brillamment avec les poncifs du polar et Brüno gomme les rares hésitations précédentes de son pinceau. le duo fonctionne toujours à merveille pour des compositions de page que les couleurs sobres de Laurence Croix contribuent à rendre magiques (la page 78 pourrait s'encadrer).
Seul reproche, en dépit de ses 90 pages, on en veut encore et encore.
Vite, une suite !
PS. Les amateurs des romans de James Lee Burke trouveront plusieurs clins d'oeil : le bagne d'Angola, bien sûr, mais aussi une référence à la ville de New Iberia et même le nom de Burke donné à un des personnages.
Dans ces conditions de détention, tenir 20 ans relèverait déjà de l'exploit. Et quand Tyler découvre qu'en plus, sa tête est mise à prix par le clan sicilien des Scarfo dont le Boss et son second sont enfermés eux aussi au camp H, l'espoir de survie s'amenuise encore.
Tyler envisage donc l'impossible : s'évader.
Le volume précédent ("Black rock") était déjà formidable. Celui-ci est encore meilleur.
Nury jongle brillamment avec les poncifs du polar et Brüno gomme les rares hésitations précédentes de son pinceau. le duo fonctionne toujours à merveille pour des compositions de page que les couleurs sobres de Laurence Croix contribuent à rendre magiques (la page 78 pourrait s'encadrer).
Seul reproche, en dépit de ses 90 pages, on en veut encore et encore.
Vite, une suite !
PS. Les amateurs des romans de James Lee Burke trouveront plusieurs clins d'oeil : le bagne d'Angola, bien sûr, mais aussi une référence à la ville de New Iberia et même le nom de Burke donné à un des personnages.
