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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai préféré les oeuvres de C.S Forester et de A. Kent.

Maître à bord est le premier tome d'une série de vingt ouvrages consacrés aux aventures du Capitaine Jack Aubrey et du Docteur Stephen Maturin. Publié en 1968 sous le titre Master and Commander, il a donné lieu au film éponyme en 2003.

L'histoire se déroule entre le 18 avril 1800 et juillet 1801 (après la bataille d'Algésiras entre les forces Franco-Espagnoles et la G.B, entre les ports d'Algésiras et de Gibraltar).
Durant ce temps, Napoléon est en guerre contre l'Italie et mène la campagne d'Egypte dans le cadre de la lutte contre la Grande Bretagne toujours en guerre contre la France Révolutionnaire et son alliée du moment : L'Espagne.
La Grande Bretagne mène un blocus en Atlantique et en Méditerranée et s'en prend au commerce maritime Français et Espagnol.
Le 01.01.1801 l'Acte d'Union réunit l'Irlande à la Grande-Bretagne. le Royaume-uni.

Le 18.04.1800 Jack Aubrey reçoit le commandement du Sloop de sa majesté : La Sophie. 150 tonneaux, 14 pièces et 91 hommes à bord. Après un début difficile suite à un manque de personnel (le précédent commandant étant parti avec ses meilleurs hommes). Jack va embarquer, avec son nouvel ami le Dr Maturin, pour une escorte de 12 navires marchands, un peu mouvementée, avant d'être envoyé en "Croisière" en méditerranée, où il va s'en prendre, avec beaucoup de bonheur, au commerce ennemi gagnant ainsi une certaine renommée tant au niveau de son équipage que dans la Navy. Mais il va aussi, par son comportement, s'attirer de solides inimitiés.

O'Brian, bien qu'inapte au service actif, a travaillé pour les services secrets anglais et s'est manifestement beaucoup documenté sur l'époque Napoléonienne. Plus qu'un roman d'aventure maritime, Maître à bord est indéniablement un roman historique, l'auteur ayant réussi à faire tomber la barrière entre les deux genres, voulant réconcilier le roman littéraire et le roman d'aventure.

Ses deux héros sont complémentaires, l'un génie en mer, bon vivant et baiseur aimable, l'autre plus torturé, homme de l'ombre (merci à Hubert Prolongeau). Leur relation est d'ailleurs plus équilibrée que celle qu'entretiennent Hornblower ou Bolitho avec leurs subordonnés.
Le Dr Maturin, en candide, nous permet de voir de l'oeil du néophyte la Navy, son fonctionnement et ses navires. le livre est très technique, avec moult emploi de vocabulaire adapté. Très littéraire et historique mâtiné d'une étude de moeurs sur l'équipage, des antagonistes entre les Irlandais et les Anglais...

Mais hélas, pour moi, ce côté plus littéraire a entrainé, par des digressions nuisant au rythme, des moments de lecture creux frisant l'ennui. La vivacité qui caractérise les oeuvres de C.S Forester (du moins la majeure partie) et celle de A.Kent (pour leurs héros respectifs Hornblower et Bolitho), fait défaut dans ce premier tome et malgré plusieurs batailles, j'ai trouvé qu'il manquait de souffle épique, les descriptions de ces dernières étant trop impersonnelles.

Bref un premier tome décevant au regard de mes lectures précédentes dans le genre aventures maritimes, mais c'est probablement du à mon côté plus "aventures" que "littérature".
Le second tome : Capitaine de vaisseau.
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Un livre de spécialiste.
C'est simple je n'y connais rien en navigation à voile, et il y a beaucoup de passage auquel je ne comprenais rien.
Je suis aussi très deçue par l'absence de repère chronologique. Pour suivre l'histoire en elle même : le temps entre deux scènes n'est pas forcement précisé, donc on passe presque du combat au retour au port d'une phrase à l'autre. Et aussi absence de chronologie par rapport à L Histoire.... il est énormément question des revendiations Irlandaises, mais les relations France-Angleterre-Espagne reste très floues.
Mais il faut tout de même reconnaitre que les scènes de batailles sont particulièrement captivantes : impossible de poser le livre à ce moment là.
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Le voyage, qui ne se fera pas sans encombres, permettra à Patrick O'Brian de mettre ses personnages en scène et de les développer. le capitaine brille rapidement par son manque de crédibilité et de charisme. Ses qualités sont dissimulées derrière ses nombreux défauts et le fait que ses subalternes voient en lui quelqu'un de "pas très malin" et doté d'une "conception simpliste du monde" ne joue pas en sa faveur. Alors qu'il lui arrive de se tourner en ridicule, notamment quand une bourrasque emporte sa perruque et le laisse le crâne dégarni devant son équipage, il se fait voler la vedette par Maturin, d'autant plus que, découvrant avec celui-ci ce monde codifié et très particulier, le lecteur s'y identifie plus facilement.

Mon sentiment concernant ce premier volume de la série est mitigé et les protagonistes n'en sont pas les seuls responsables. La langue est élégante et certains passages sont hautement littéraires mais, visiblement soucieux de resituer l'action dans son contexte et de ne rien laisser au hasard en ce qui concerne le réalisme maritime, Patrick O'Brian se disperse parfois dans sa narration. Ainsi, il arrive que les digressions techniques nuisent à l'harmonie de l'ensemble et aillent jusqu'à entraver la lisibilité des batailles navales. Les scènes qui devraient êtres les plus captivantes deviennent alors les plus longues.

L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
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Guerres Napoléoniennes.
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