AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Isacom


La première partie est de loin la meilleure. Edna O'Brien décrit sa jeunesse en Irlande, une Irlande où une étudiante, majeure, qui part passer le week-end avec un homme, se voit kidnappée par ses parents accompagnés du prêtre, tandis que ses frères cassent la figure à l'homme en question. le récit de son jugement de divorce est tout aussi hallucinant.
La deuxième partie est longuette. La narratrice débarque dans le “Swinging London”, et ce passage consiste surtout en “name-dropping” (avec un peu de narcissisme, aussi) : sa nuit avec Robert Mitchum, la chanson que Paul McCartney compose pour elle...
Puis il faut se fader une troisième partie interminable à New-York, dont le pompon est l'achat longuement commenté d'une veste à 700 dollars.
Bref. Dans cette autobiographie, on découvre une écrivaine hédoniste, mais surtout une personne pas très sympathique, à l'ego surdimensionné, et légèrement irresponsable comme mère (La bouteille d'alcool qu'elle glisse dans le panier-repas de son fils ado, pour ses soirées à l'internat...)
La première partie est-elle destinée à justifier tous les actes provocateurs qui ont suivi ? Peut-être.
L'écriture est sans doute très belle (j'avais déjà lu ses romans), mais ici un peu sabotée par la traduction de Pierre-Emmanuel Dauzat, qui m'a fait sursauter au moins une fois par page.
LC thématique d'octobre 2021 : ''Cap au Nord !''
Commenter  J’apprécie          110



Ont apprécié cette critique (10)voir plus




{* *}