De nos jours, nous sommes beaucoup de filles à penser que le pouvoir de décider de ce qui est bien pour nous ou pas relève simplement d’une décision adulte. On peut bien me traiter de connasse féministe radicale, j'aime quand même bien l'idée de décider toute seule ce qui est bon pour moi et ce qui ne
l’est pas.
S’il y a une chose qui nous met en boule,nous les femmes, c’est d’apprendre que toute cette soumission, toute cette oppression subie par notre sexe depuis des siècles, nous la devons aux hommes, qui nous privaient pour ainsi dire des droits de « l’homme » pour notre bien. En gros, il fallait qu’on reste chastes et qu’on se tape les corvées domestiques pour notre bien.
Le fait est que la compassion est plutôt rare à Londres, une ville qui a déjà fort à faire avec les terroristes, les touristes et un système de métro délabré. Certaines personnes laissaient entendre que je ferais mieux d'être reconnaissante de tant d’attention.
La police et les avocats ne font pas bon ménage même quand tout va bien. Je
défendais des affaires criminelles, et je n'étais pas peu fière de mon aptitude
à démonter les preuves de la police en trois questions maximum.
Je pense être capable de déterminer la personnalité d’une femme,
ainsi que sa profession, son statut marital et son futur, rien qu'en jetant un
coup d'œil à ses bijoux, ses lunettes de soleil et ses chaussures.