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Critique de adtraviata


Derrière cette couverture aux tons frais et au titre racoleur (le même qu'en anglais), se cache un roman d'initiation aux accents souvent troubles. Darren est un adolescent de seize ans, très beau mais il vit plutôt mal cette attirance que lui attire sa beauté. Tout en préservant les apparences d'un bon copain, d'un équipier assez fiable dans l'équipe de natation de son lycée, Darren peine à trouver sa place : il est issu d'un quartier périphérique moins favorisé de sa petite ville du New Hampshire, il cherche ses marques entouré d'un père et d'un frère aîné très virils qui lui enseignent un système de valeurs et d'honneur « exigeant ». Il n'a pas vraiment de petite amie même s'il attire tous les regards et ne sait trop comment se comporter avec l'amitié enamourée de Molly Rawlings. Il travaille moyennement alors que tout le monde semble attendre beaucoup mieux que lui. Parmi ses profs, Mr Tracy qui fait un peu penser à Mr Keating du Cercle des poètes disparus dans son exigence d'excellence et d'originalité et qui, un soir de tempête de neige, oblige presque Darren à monter dans sa voiture pour le reconduire chez lui… Plus tard, des étudiants frustrés vont faire circuler des rumeurs de pédophilie à propos du prof d'anglais…

C'est un roman court que l'on peut qualifier de roman d'initiation, où Darren se débat avec ses problèmes d'ado à travers la vie estudiantine très codifiée aux Etats-Unis et ses problèmes de conscience par rapport au scandale de pédophilie qui touche son lycée. Joyce Carol Oates frôle le glauque, mais maîtrise parfaitement son scénario, comme toujours, sauf la fin que je trouve peu convaincante, plaquée. Un roman à conseiller plutôt aux grands ados (et aux adultes, bien sûr, même si, dans sa production jeunesse, j'ai nettement préféré Nulle et grande gueule et Un endroit où se cacher).
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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