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Critique de Alfaric


Dans ce tome 40 intitulé "Gear", Luffy plus déterminé que jamais à sauver Robin et Franky s'enfonce dans les rangs ennemis dans le bruit et la fureur… Dans le même temps, l'Alliance du Chapeau de Paille met la pagaille sur la prétendue île de la justice pour en franchir les 3 portes, mais sur leur chemin se dressent les géants Karsee et Oimo, la Meute de la Loi, le tricéphale Baskerville faisant office de juge suprême d'Enies Lobby, les Onze Jurés faisant office de bourreaux judiciaire et les 10000 de soldats de la marine (dont les ranges s'amenuisent de plus en plus fortement ^^)…
En arrivant sur la grande place du tribunal d'Enis Lobby grâce à l'héroïsme de Sodome et Gomorrhe les bulls royaux de la Franky Family, l'Alliance du Chapeau de Paille parvient à créer une ouverture à Luffy qui face à la Tour de la Justice doit affronter le premier boss de fin de niveau en la personne de Blueno le membre du CP9 ayant mangé le fruit du portier. Et ses alliés doivent se séparer pour actionner les mécanismes qui abaisseront le pont-levis menant à la Tour de la Justice…
Le mangaka parvient à trouver le bon équilibre entre ses délires qui relèvent de la grosse déconne et l'epicness to the max qui relève de la tradition du shonen nekketsu. Si on utilise tous trucs et astuces pour démultiplier l'action sur tous les champs de bataille, force est de constater que cela marche très bien et tous les personnages, même les plus seconds couteaux et les sous-fifres ont droit à leur moment de gloire (Hiro Mashima a repiqué tout cela à Eiichiro Oda et cela très bien chez lui aussi). de l'action, de l'action et encore de l'action : sérieux on se croirait dans un musou (jeu à la "Dynasty Warriors" pour les non connaisseurs du monde merveilleux des jeux vidéo) et me tarderait presque de jouer sur playstation à "One Piece : Pirates Warriors" ! ^^
Seule ombre au tableau, Califa la prostipute qui ne cesse de remettre en place ses lunettes avant d'accuser toute personne lui adressant la parole de harcèlement sexuel… Je sais bien que la plupart des shonens sont peu ou prou sexistes, mais le sexisme de l'auteur en particulier me casse les couilles !
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