AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,33

sur 35 notes
5
2 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
1 avis
Ce roman graphique très court d'un auteur allemand, est le premier d'une série qui suivra. Je m'y suis intéressée uniquement parce que c'est un auteur de BD multi primé notamment avec celui-ci, c'est autobiographique et se passe à Munich où j'ai vécu un bon moment.

Le sujet est banal, traitant du père de l'auteur , un représentant en bannes, qui visant une vie au-dessus de ses moyens, négligeant sa famille , devient alcoolique, finit dans la rue, et disparaît à jamais de leur vie à lui et à sa mère. Devenu père à son tour , l'auteur s'intéresse au destin incertain de ce père fantôme, apprenant qu'il était atteint du syndrome de Korsakoff , une maladie qui se manifeste avec des troubles de la mémoire.

Un premier livre qui à vrai dire je n'en ai pas bien saisi la portée, bien que les dessins en noir et blanc et colorés qui différencient les anecdotes du père et du fils qui s'alternent m'ont plue. Sinon l'histoire est plate sans peps, les dialogues vraiment sans intérêt ( est-ce la traduction, mais j'en doute fort vu leur contenu ). D'où ma curiosité, pour quelles raisons ce livre a été primé ???

Un grand merci aux éditions Dargaud et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce livre.
#LeLaitpaternel#NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          694
Munich, 1975 : Rufus Himmelstoss, représentant en bannes et stores, mène une vie de bâton de chaise entre boîtes, filles, alcool et drogue, dépensant bien plus que ce qu'il gagne, faisant des dettes partout, sans s'occuper de sa femme et de son fils Victor. Même lieu, 2005 : Victor devenu adulte mène l'enquête sur ce père qu'il n'a presque pas connu et a tendance à reproduire malgré lui certains traits du comportement de son père, délaissant sa femme et son fils Bela. ● Même si les noms ont été modifiés (on se demande pourquoi), le contenu autobiographique est clairement assumé dans la postface, bien que l'auteur semble apparaître parfois sous les traits d'un curieux personnage vert, de façon incompréhensible. ● Cet album ne m'a clairement pas passionné. L'histoire est très linéaire et prévisible. La seule originalité scénaristique est le développement parallèle des histoires du père et du fils à trente ans d'intervalle – avouons que c'est là une originalité toute relative… ● Je ne vois pas l'intérêt de cette tranche de vie qu'on a déjà lu mille fois ailleurs racontée de façon beaucoup plus talentueuse. Je n'ai pas aimé les dessins que j'ai trouvés inaboutis ; j'ai trouvé que les transitions entre les cases étaient brouillonnes. Alors que l'histoire est censée être touchante, rien ne m'a touché là-dedans, je suis resté complètement extérieur à l'histoire. ● Merci à Netgalley et aux éditions Dargaud de m'avoir permis de lire cet album.
Commenter  J’apprécie          424
Le lait paternel ? L'amour paternel ?
Toute ressemblance avec les innombrables
clones de Rufus est loin d'être fortuite....
Les pères de carnaval, les nonpapas...
Tel père, tel fils? Comment inverser la vapeur?
Comment réinitialiser, reinventer
une paternité qui est défaillante et toxique?
Appuyer sur "reset"?
Rufus est une caricature de bien de ces pères.
Il est charmeur, bonimenteur, infidèle, dépensier,
alcoolique..absent, fuyant ..Pas là !
Un poids terrible pour sa femme et son fils.
Un jour, sa clef ne rentrera plus
dans la serrure du domicile familial .
Et lui non plus..
La rue est loin d'être un refuge...

Ce récit et son graphisme tatoués
par le vécu de l'auteur s'avèrent très, très touchants
A partager.

Commenter  J’apprécie          140

Dans le chapitre d'ouverture du livre 1 du roman graphique le lait paternel, le personnage principal rend visite à son père ...au crématorium. L'heure est plus au questionnement qu'à la tristesse car il garde peu de souvenirs si ce n'est celui d'un père peu présent même lorsqu'il était là :

"Il ne me vient aucune circonstance familiale à laquelle Rufus Himmelstoss ait consacré plus que le temps d'une cigarette".
Ce père a disparu un beau jour de 1975 alors qu'il n'avait que six ans et pendant 30 ans il a vécu cela comme un abandon jusqu'à ce qu'il apprenne ce qui s'est réellement passé
Largement inspiré de sa propre histoire, Uli Oesterlé met en parallèle dans ce livre 1, la vie de son père (difficulté à se couler dans une vie de famille traditionnelle, fort penchant pour l'alcool) et ses propres faiblesses.

Il évoque ces deux temporalités avec deux ambiances graphiques : sépia pour son père en 1975 et violet, noir et gris pour lui en 2005. Il s'interroge au passage sur ce dont on hérite (alcoolisme ) ou pas.

Les relations père-fils compliquées sont au coeur de ce premier tome. Comment être un bon père, se demande le narrateur, quand on n'a pas eu de modèle soi-même.En postface, l'auteur revient sur les conditions de création de ce roman graphique. C'est en devenant lui-même père qu'il a eu envie d'en savoir plus sur celui qu'il n'a considéré pendant bien longtemps que comme son géniteur.
Si le récit est dur et sans concession, le lait paternel est aussi pour moi comme une réconciliation avec ce grand absent qu'a été son père.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          100
1975: Rufus Himmelstoss, commercial, vit bien au dessus de ses moyens en dépensant son argent dans la drogue, les jeux, l'alcool,… Sa femme, ne supportant plus cette vie, l'expulse de leur domicile. Rufus s'éloigne donc également de son fils et va découvrir la vie dans la rue en devenant S.D.F. .

Uli Oesterle s'est inspiré de la vie de son père et de sa relation avec celui-ci pour écrire ce roman graphique.
Malgré une histoire sans rebondissements tel un long fleuve tranquille, le graphisme et les couleurs, qui nous permettent de saisir immédiatement à quelle époque nous nous situons, permettent de tourner les pages pour découvrir un récit douloureux, bouleversant mais tellement réaliste.
Rufus Himmelstoss pourrait très bien être un homme vivant à notre époque. le sujet abordé est complètement d'actualité et pourrait se dérouler dans de nombreux pays.
J'ai été touché par cette bande dessinée et je n'hésiterai pas à lire la suite.

Merci à #netgalleyfrance et aux éditions Dargaud pour l'acceptation de cette lecture.
Commenter  J’apprécie          90
Le lait paternel premier tome d'une série dont le deuxième vient d'être traduit en français.
"-Car ce machin là... N'est pas mon père.
-ou du moins cette dénomination de " père " ne lui a jamais correspondu."
Ce qu'il apprend à ce moment le touche profondément la disparition de son père n'était pas consciente. Il était atteint de troubles du comportement : la maladie de Korsakoff. Il éprouve le besoin de rétablir la relation avec la mémoire de Rufus. Il choisit de faire une BD de cette longue reconstruction du lien qu'il nous raconte. La vie de son père pendant ces trente années d'une lente déchéance, des planches très noires pour la vie de son père en alternance avec la sienne en 2005de couleur un peu moins sombre en violet et noir ! ._ Sur sa Quête de devenir un bon père pour ses enfants dont son fils qui vient de naître.
À la fin du tome ses démons sont encore présent, mais il en prend conscience, il essaie de s'en défaire.
Je trouvais étonnant qu'il choisisse d'utiliser le roman graphique pour nous raconter un sujet un sujet aussi intime. Et j'ai apprécié son choix en la lisant. Les différentes planches nous aident à suivre son cheminement et mieux comprendre ses émotions.
Commenter  J’apprécie          50
Rufus Himmelstoss est égocentrique, lâche, coureur de jupon et vit largement au-dessus de ses moyens. Mais ce qu'il oublie c'est qu'il est père. Il en néglige donc ses responsabilités envers sa femme et son fils et n'a aucun scrupule à dilapider l'argent du ménage. Son comportement va avoir des conséquences qui le pousseront à un point de non retour...

J'ai aimé cette bd qui me laisse un goût d'inachevé, elle appelle clairement à une suite. On sent bien la déchéance de Rufus, qui flambe, dépense, brûle la vie par les deux bouts, au mépris de tout le monde. En parallèle, on suite la vie de son fils illustrateur, qui s'est construit tant bien que mal sans figure paternelle.

Ce roman graphique questionne les relations parents-enfant, est-ce qu'un enfant reproduit forcément les schémas de ses parents ?
J'ai aimé l'utilisation des couleurs qui marquent bien les passages dans le temps et l'action. le trait de crayon est agréable.

J'attends donc la suite de ce roman graphique que je recommande.
Commenter  J’apprécie          50
Tout d'abord merci à Masse Critique Babelio de m'avoir retenue pour l'envoi d'un livre que j'avais sélectionné.

Le format est agréable, la couverture est douce au toucher. Bref j'étais enthousiaste par ce livre que j'ai trouvé beau.
Uli Oesterle retrouve son père 30 ans après sa disparition. Pour lui, son père n'est qu'un vague souvenir. Il entreprend de retracer le parcours de ce père fantôme qui les a abandonnés sa mère et lui. En parallèle on le suit dans son quotidien de salarié, de père.
Le roman graphique est un genre que j'apprivoise petit à petit et que je me prends à apprécier. L'ensemble des bulles, le texte sont en noir et blanc. C'est parfois un peu trop sombre à mon gout mais ça ne gêne aucunement la lecture.
L'auteur (que je ne connais pas) est parait-il primé pour certains de ses albums. Celui-ci est « plat », peu de dialogues et d'une pauvreté affligeante. Les aller-retours dans le passé ne sont pas toujours bien clairs. Ce livre est une sorte de thérapie pour l'auteur et comme à chaque fois je suis déçue.
Bref je ne le recommanderai pas malgré mon enthousiasme pour l'objet.
Commenter  J’apprécie          40
Uli Oesterle, multi-primé a décidé de raconter la vie de son père afin de mieux comprendre son rôle de père. Alors peut-on dire tel père tel fils ? Munich, 1975, Rufus Himmelstoss est un coureur de jupon qui vit au-dessus de ses moyens et est peu présent pour sa femme et son fils. Sa chute sera brutale... Uli Oesterle retrouve son père 30 ans après sa disparition. Pour lui, son père n'est qu'un vague souvenir. Il entreprend de retracer le parcours de ce père fantôme qui les a abandonnés sa mère et lui. En parallèle on le suit dans son quotidien de salarié, de père. Les dessins sont en noir et blanc pour la vie de son père et en bleu pour le fils : ce qui permet de passer d'une époque à l'autre d'un seul coup d'oeil. J'ai détesté son père et ses actions mais un début d'explication sur son comportement voit le jour en fin de tome. Il m'a manqué un questionnement profond sur le rôle de père mais je ne doute pas que la suite sera différente. Par contre, le graphisme est intéressant. #LeLaitpaternel #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          30
Tout d'abord un grand merci aux éditions Dargaud pour cette BD reçue dans le cadre d'une masse critique.
Je dois avouer que je lis très peu de bandes dessinées, non pas par manque d'intérêt mais par manque de temps. Je lis beaucoup de romans et j'ai une PAL énormissime. Cette masse critique était donc l'occasion de découvrir quelque chose de différent et de nouveau.
Uli Oesterle nous livre une oeuvre inspirée de sa propre histoire. Nous sommes dans les années 70 à Munich et Rufus Himmelstoss brûle sa vie et délaisse sa famille, jusqu'à la chute. Il s'agit du livre 1 donc on aborde le début de l'histoire. On fait des aller/retour avec les années 2000 pour rencontrer Victor, le fils devenu adulte.
J'ai tout de suite accroché, déjà au niveau du graphisme. J'ai vraiment beaucoup aimé les illustrations. Et puis cette histoire de dégringolade, d'une vie qui en impacte d'autres et qui est finalement très actuelle, est un très bon sujet. J'imagine que l'auteur va ensuite entrer dans les explications et c'est avec plaisir que je lirai le prochain opus. Petit plus, à la fin de la BD Uli Oesterle nous raconte ce qui s'est passé dans sa vie et son rapport avec son père.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (65) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5279 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}