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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le lait paternel ? L'amour paternel ?
Toute ressemblance avec les innombrables
clones de Rufus est loin d'être fortuite....
Les pères de carnaval, les nonpapas...
Tel père, tel fils? Comment inverser la vapeur?
Comment réinitialiser, reinventer
une paternité qui est défaillante et toxique?
Appuyer sur "reset"?
Rufus est une caricature de bien de ces pères.
Il est charmeur, bonimenteur, infidèle, dépensier,
alcoolique..absent, fuyant ..Pas là !
Un poids terrible pour sa femme et son fils.
Un jour, sa clef ne rentrera plus
dans la serrure du domicile familial .
Et lui non plus..
La rue est loin d'être un refuge...

Ce récit et son graphisme tatoués
par le vécu de l'auteur s'avèrent très, très touchants
A partager.

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Dans le chapitre d'ouverture du livre 1 du roman graphique le lait paternel, le personnage principal rend visite à son père ...au crématorium. L'heure est plus au questionnement qu'à la tristesse car il garde peu de souvenirs si ce n'est celui d'un père peu présent même lorsqu'il était là :

"Il ne me vient aucune circonstance familiale à laquelle Rufus Himmelstoss ait consacré plus que le temps d'une cigarette".
Ce père a disparu un beau jour de 1975 alors qu'il n'avait que six ans et pendant 30 ans il a vécu cela comme un abandon jusqu'à ce qu'il apprenne ce qui s'est réellement passé
Largement inspiré de sa propre histoire, Uli Oesterlé met en parallèle dans ce livre 1, la vie de son père (difficulté à se couler dans une vie de famille traditionnelle, fort penchant pour l'alcool) et ses propres faiblesses.

Il évoque ces deux temporalités avec deux ambiances graphiques : sépia pour son père en 1975 et violet, noir et gris pour lui en 2005. Il s'interroge au passage sur ce dont on hérite (alcoolisme ) ou pas.

Les relations père-fils compliquées sont au coeur de ce premier tome. Comment être un bon père, se demande le narrateur, quand on n'a pas eu de modèle soi-même.En postface, l'auteur revient sur les conditions de création de ce roman graphique. C'est en devenant lui-même père qu'il a eu envie d'en savoir plus sur celui qu'il n'a considéré pendant bien longtemps que comme son géniteur.
Si le récit est dur et sans concession, le lait paternel est aussi pour moi comme une réconciliation avec ce grand absent qu'a été son père.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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1975: Rufus Himmelstoss, commercial, vit bien au dessus de ses moyens en dépensant son argent dans la drogue, les jeux, l'alcool,… Sa femme, ne supportant plus cette vie, l'expulse de leur domicile. Rufus s'éloigne donc également de son fils et va découvrir la vie dans la rue en devenant S.D.F. .

Uli Oesterle s'est inspiré de la vie de son père et de sa relation avec celui-ci pour écrire ce roman graphique.
Malgré une histoire sans rebondissements tel un long fleuve tranquille, le graphisme et les couleurs, qui nous permettent de saisir immédiatement à quelle époque nous nous situons, permettent de tourner les pages pour découvrir un récit douloureux, bouleversant mais tellement réaliste.
Rufus Himmelstoss pourrait très bien être un homme vivant à notre époque. le sujet abordé est complètement d'actualité et pourrait se dérouler dans de nombreux pays.
J'ai été touché par cette bande dessinée et je n'hésiterai pas à lire la suite.

Merci à #netgalleyfrance et aux éditions Dargaud pour l'acceptation de cette lecture.
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Rufus Himmelstoss est égocentrique, lâche, coureur de jupon et vit largement au-dessus de ses moyens. Mais ce qu'il oublie c'est qu'il est père. Il en néglige donc ses responsabilités envers sa femme et son fils et n'a aucun scrupule à dilapider l'argent du ménage. Son comportement va avoir des conséquences qui le pousseront à un point de non retour...

J'ai aimé cette bd qui me laisse un goût d'inachevé, elle appelle clairement à une suite. On sent bien la déchéance de Rufus, qui flambe, dépense, brûle la vie par les deux bouts, au mépris de tout le monde. En parallèle, on suite la vie de son fils illustrateur, qui s'est construit tant bien que mal sans figure paternelle.

Ce roman graphique questionne les relations parents-enfant, est-ce qu'un enfant reproduit forcément les schémas de ses parents ?
J'ai aimé l'utilisation des couleurs qui marquent bien les passages dans le temps et l'action. le trait de crayon est agréable.

J'attends donc la suite de ce roman graphique que je recommande.
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Tout d'abord un grand merci aux éditions Dargaud pour cette BD reçue dans le cadre d'une masse critique.
Je dois avouer que je lis très peu de bandes dessinées, non pas par manque d'intérêt mais par manque de temps. Je lis beaucoup de romans et j'ai une PAL énormissime. Cette masse critique était donc l'occasion de découvrir quelque chose de différent et de nouveau.
Uli Oesterle nous livre une oeuvre inspirée de sa propre histoire. Nous sommes dans les années 70 à Munich et Rufus Himmelstoss brûle sa vie et délaisse sa famille, jusqu'à la chute. Il s'agit du livre 1 donc on aborde le début de l'histoire. On fait des aller/retour avec les années 2000 pour rencontrer Victor, le fils devenu adulte.
J'ai tout de suite accroché, déjà au niveau du graphisme. J'ai vraiment beaucoup aimé les illustrations. Et puis cette histoire de dégringolade, d'une vie qui en impacte d'autres et qui est finalement très actuelle, est un très bon sujet. J'imagine que l'auteur va ensuite entrer dans les explications et c'est avec plaisir que je lirai le prochain opus. Petit plus, à la fin de la BD Uli Oesterle nous raconte ce qui s'est passé dans sa vie et son rapport avec son père.
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BD ou roman graphique ? Je ne suis pas suffisamment expert pour dire de quoi il s'agit. Je suis, je l'avoue, assez novice en la matière.

Ce qui m'a marqué le plus, c'est la beauté de l'objet. le livre est absolument superbe. de la couverture au choix des papiers, je suis archi fan.

J'ai été attiré dans un premier temps par le côté sombre de l'histoire.
Une histoire somme toute assez simple avec un côté autobiographique. le livre nous emmène sur l'histoire d'un père qui vit dans l'excès ; vivant au-dessus de ces moyens. Une vraie descente aux enfers avant les années 80.
On va suivre également le fils plusieurs dizaines d'années plus tard.
Adepte des histoires à suspens, j'aime habituellement lire du thriller, j'aime quand il y a des secrets et des non-dits. Je n'ai pas été servi à ce niveau là… mais j'ai tout de même passé un excellent moment de lecture… Lecture est peut-être un grand mot car j'ai beaucoup aimé et pris le temps de regarder les dessins ; qui m'ont vraiment parlé.

Je sais, je sens, que mon retour ne paraît pas dithyrambique. J'en ai bien conscience. N'empêche, il me tarde de connaître la suite.
Une belle expérience et il est fort probable que j'en redemande en voulant lire la suite.
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