Eh bien cette fois çà n'a pas marché ! La magie
Yoko Ogawa n'a pas opéré sur moi. Je suis pourtant une inconditionnelle de son style, de ses nouvelles, de ses romans, de ce doux mélange d'irrationnel, d'inquiétudes et de tendresse qui en émane. Et je suis aussi à l'affût de tous les romans qui évoquent ce qui est pour moi le plus beau jeu du monde, les échecs. J'ai mis
Stefan Zweig sur un piédestal, j'ai adoré La joueuse d'échecs de Bettina Henrichs ou La défense Loujine. Mais à aucun moment ce petit joueur d'échecs, pas attachant pour un sou pas plus que son mentor, ne m'a convaincue. L'histoire traîne en longueur, avec la fâcheuse impression que l'auteur ne sait comment s'en sortir ni pourquoi la terminer – ni pourquoi l'avoir commencée d'ailleurs. le descriptif des parties d'échecs n'apporte rien surtout quand on sait que
Stefan Zweig ou Bettina Henrichs n'ont eu besoin d'aucune retranscription de partie pour faire des chefs d'oeuvre.
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