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Critique de bdelhausse


Au drame de perdre l'être aimé, Ryoko doit ajouter deux drames de plus... D'une part il s'est suicidé. D'autre part, Ryoko apprend vite qu'elle ne connaissait pas vraiment son compagnon. que tout le monde appelait Rooky, alors qu'elle imaginait être la seule. Par ailleurs, on ne peut manquer de noter que Rooky et Ryoko sont des anagrammes.

Il n'avait pas de maîtresse. Mais il a réinventé sa vie, masquant des traits essentiels de son passé, et mettant en avant des choses imaginaires. de fait, en découvrant le CV de Rookie, Ryoko apprend des choses. Elle le pensait seulement créateur de parfum. Elle lui découvre un passé de mathématicien de génie, bête de concours. Même Akira, le frère de Rookie est déstabilisé. de plus, quelques phrases, un peu à la manière de haïkus, amènent des images qui ne peuvent que mener à s'interroger.

Commence alors une quête vers le vrai Rooky, s'il existe. Une enquête riche en émotions et en découvertes. Tout va vite tourner autour de la mère de Rooky, ultra possessive et toujours enfoncée dans le passé de concours de son fils. Et pour cause...

Personnellement, je me méfie souvent de la littérature japonaise. Je la trouve lente, intérieure, intimiste, plus axée sur l'intérieur que sur le récit. Ici, je n'ai rien vu de tel et mes doutes se sont vite envolés. C'est brillant. Je me suis régalé. Je me suis aussi demandé ce qu'aurait pu faire un Hitchcock d'un tel scénario. Car il y a du thriller dans la progression de l'enquête de Ryoko. Un crescendo orchestré de main de maître.

Evidemment, il y a quelques digressions vers un peu de mystique, de l'onirique. Cela reste japonais, quoi. Mais quelle brillance. Je reprendrai de l'Ogawa, sans le moindre doute.
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