Tout ça est un cercle vicieux... les idéalistes prêchent la révolution... la révolution passe, les idéalistes deviennent présidents et finissent dictateurs.
-- Tiens, les voilà ! lança-t-il, les deux guides du parfait révolutionnaire : la Bible et le Coran. On les oppose, mais ils sont comme cul et chemise. Dans l'un, on massacre des païens, on va au paradis... dans l'autre, on massacre des chrétiens, on va au paradis.
Fulgencio Batista, à l'exemple du dictateur Franco, fit abolir la Constitution de 1940. il imposa des statuts constitutionnels sans aucune consultation populaire. Il fit suspendre le droit de grève et la liberté de presse.
-- Les étudiants n'ont pas de voix, mère. Juan Peron garde les Argentins sous sa botte pendant qu'Evita fait son grand numéro de séduction... et l'or s'empile dans le secret grâce à ces milliers de meurtriers nazis qui ont trouvé asile dans notre pays.
On est tout autant responsable de ce qu'on n'a pas osé faire que du contraire (...)
La Royal ne possède que trente touches sur trois rangées et demeure sagement dans ma chambre à coucher, dit Hemingway. Mais nul ne devinera jamais sa puissance... en fait, elle est l'ultime remède contre la folie !
(...) là où il n'y a pas d'explication, il reste toujours la possibilité du miracle (...)
-- On est encore loin ? demanda Hemingway, impatient.
-- Dix minutes senor... ou une heure, c'est pareil.
Quelqu'un m'a dit un jour qu'il fallait plus de courage pour garder les yeux grands ouverts que mi-clos...
Ce qui prenait une forme humaine ne pouvait tenir intégralement dans des livres, si documentés fussent-ils. Il n'y avait qu'un témoignage d'un million de vies pour rendre compte d'autant de fantômes du passé.