AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,64

sur 42 notes
5
0 avis
4
3 avis
3
5 avis
2
7 avis
1
5 avis
Aie, j'ai mal à mon polar islandais.
J'ai mal à mon dialogue poussif, mal à mon intrigue tout en lourdeur, j'ai mal à mon rythme de lecture, presque à s'éteindre dans la rigueur d'un style qui ne semble connaître de construction de phrases sans user des verbes être et avoir à l'exclusion de tout autre.
A quel moment de la lecture d'un roman doit-on se dire qu'il ne s'y passe absolument rien de remarquable ? A quel moment me suis-je dit : "mince, faut que je souligne ça, c'est dingue" ?
Je ne me suis jamais dit que c'était "dingue", j'ai pensé de nombreuses fois que ce que je lisais était complètement idiot, que la folie des junkies était gérée comme on gérerait un élevage canin, à l'aide de critères précis et sans aucune émotion. Un junky est un pauvre type, ok, ça c'est fait. Il vit une vie de merde, fait chier ses voisins. C'est bon aussi. Ah oui, il abandonne ses gosses à l'assistance.
Voilà.
Pour l'émotion, pour le sensible, vous repasserez. Ici la littérature est clinique, elle s'oublie derrière le mode opératoire, chaque mots, chaque situation prenant place dans une file d'attente policée, loin d'une quelconque folie relative à la perte de soi dans la drogue, à la dinguerie qui ferait d'une jeune fille usée par son beau-père une psychopathe en puissance.
Finalement, Une ville sur écoute étire ses longs silences sans jamais persuader qu'il y a une place à Reykjavík aux côtés d'Indridason.
Commenter  J’apprécie          42
Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Presses de la Cité - collection sang d'encre, de m'avoir envoyé ce livre dans le cadre d'une opération Masse Critique exceptionnelle. de retour d'un magnifique voyage de deux semaines en Islande, cette lecture tombait à pic pour moi, même si Reykjavík est finalement le lieu que j'ai le moins visité.

Soley, ex-junkie approchant de la quarantaine est découverte morte dans un cabanon en bord de mer, mais David Arnarson a peu de pistes, l'affaire sera très vite classée. Il réussira malgré tout avec beaucoup d'efforts et de pression sur sa hiérarchie à faire ré-ouvrir l'affaire, mais cela ne devra pas trop être ébruité. L'enquête de base qui semble être une simple overdose (suspecte) va rapidement nous embarquer dans le monde de la drogue et des arnaques financières.

L'Islande a connu en 2008 une importante crise économique et c'est cette partie du récit qui m'a finalement le plus intéressé, l'enquête pour homicide ayant servit de prétexte à l'auteur pour nous narrer cette sinistre période de son pays.

L'écriture est très simple, c'est très facile à lire et j'ai passé un moment agréable à lire ce roman, mais je n'en garderais malheureusement pas un souvenir impérissable. de plus, j'ai trouvé que la traduction laissait parfois à désirer... cet auteur ne prendra pas place sur mon podium islandais aux côtés d'une légende comme Indridason.
Lien : http://meslectures-emmanuell..
Commenter  J’apprécie          30
Un livre noté dans mon pense bête ..
Un livre trouvé sur le marché de l'occasion pour un prix modique ...
Une lecture qui commence car la pile des islandais atteint des proportions hallucinantes ...
Un coup d'oeil rapide sur les critiques posées sur Babelio réfrène mon appétence ...
Mais on ne peut juger qu'en se faisant sa propre lecture !

Le bang ?
Un bang est une pipe à eau utilisée le plus souvent pour fumer du cannabis. Les bangs sont utilisés dans le but de générer et refroidir une grande quantité de fumée, que l'utilisateur va généralement inhaler en une seule bouffée.

Le kennitala ?
C'est le numéro d'identification islandais, national, unique utilisé par le gouvernement islandais pour identifier les individus et les organisations.

Un roman policier qui s'attache à nous expliquer le mécanisme des services de la police en Islande, comment comme partout, ils se tirent dans les pattes, chacun ne voulant voir que la réussite de son enquête se moquant de son intérêt pour la société.
Un roman policier qui nous plonge dans l'histoire récente de l'Islande et du séisme économique qui a suivi la grande crise qui a conduit à la faillite du pays (1).

Un roman policier qui suit la résolution d'une enquête sur un meurtre, faisant fi de la psychologie des enquêteurs, de leur place dans la vie de la société.
Un simple roman policier ... le tout pendant les 4/5 du bouquin ... il faut patienter pour découvrir une histoire d'hommes et de femmes derrière tout ça ... ça devient alors beaucoup plus intéressant ...

(1)
La crise financière de 2008 en Islande affecte le système économique et bancaire en octobre, dans le contexte de la crise économique mondiale de 2007-2009 provoqué par la crise des subprimes et a débouché sur la révolution islandaise.
La crise islandaise est la conséquence directe de la politique d'endettement et du gonflement des bilans des principales banques locales durant les années 2000 à des niveaux dépassant plusieurs fois le PIB de l'Islande. Pour prévenir l'effondrement du système bancaire islandais, les trois principales banques du pays ont été nationalisées.
Commenter  J’apprécie          20
Le corps d'une femme qui aurait succombé à une overdose d'amphétamines est découvert dans une cabane de pécheurs à Reykjavik. Arnarsson soupçonne un meurtre et obtient la permission d'enquêter hors de sa juridiction. Son investigation le conduit dans les milieux politiques.
« Une ville sur écoute » n'est pas un polar inintéressant, mais tout au long du roman on met des personnes sur écoute ou sous surveillance vidéo et on regarde et écoute les enregistrements. Visiblement, tout le monde écoute tout le monde, ça semble être un sport national en Islande. Un peu lassant à la longue, et les tentatives pour humaniser l'enquêteur en l'affublant d'un drame familial et en laissant croise qu'il sera lui-même inquiété par l'enquête ne prennent pas vraiment. Mais ces réserves émises, l'ensemble tient la route et est tout de même dans une très bonne moyenne au vu de la production courante.

Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          20
bonne enquête policière rondement bien ficelée, parfois, on s'y perd un peu dans les personnages (les noms islandais, c'est pas de la tarte :-) ) et les liens qui sont dans la trame de l'intrigue mais tout se tient et au final le soufflé ne se dégonfle pas.
Commenter  J’apprécie          20
Une 4ème de couverture qui met l'eau à la bouche :

j'enquêtais sur un homicide tout ce qu'il y a de plus classique et, subitement, je me suis retrouvé poursuivi comme le pire des criminel.

Un auteur au profil prometteur : doctorat de criminologie, a travaillé au sein de la police islandaise et depuis 2008 a intégré le bureau en charge des enquêtes sur les crimes liés à la crise économique :

Tout semblait réuni pour me plonger dans un polar nordique mêlant finance, complot et politique !

Quelle déception !

Quelques jours avant Noël le cadavre de Soley, un ex-junkie, est découvert dans un cabanon glacial. La police, plus pressée de finir les préparatifs de noël que de se lancer dans une fastidieuse enquête, opte pour une mort par overdose. Pas de coupable à chercher et le profil de la victime colle au conclusion. C'est sans compter sur l'obstination de l'inspecteur David Arnarson à résoudre cette enquête.

Jusque là tout va bien…. s'en suit une farandole de personnages stéréotypés : flic au profil de cavalier seul dont la vie intime et personnelle part en lambeaux, une équipière qui a raté une vocation de nonne, brigade des stups qui fait chasse gardée sur ses enquêtes, flic corrompus, élites mafioso,… Même la victime , cette pauvre Soley, n'est pas épargnée : ex-junkie, seule, un frère qui se fiche d'elle comme de sa première paire de chaussure, un père qu'elle a accusé d'inceste, un patron qui la tripote et un fils abandonné dont elle tente de se rapprocher sans lui dévoiler son lien de parenté ! le sort s'acharne !

L'Islande est présenté comme un état ou la surveillance et les écoutes téléphoniques sont monnaies courantes, où chaque citoyens est surveillés et fichés.

Le rythme est lent, soporifique, l'auteur nous embrouille comme s'il voulait réunir en un seul roman tout les travers de notre société, des bas-fonds aux beaux quartiers un catalogue de perversion, corruption, manipulation. Les pistes ne sont pas abouties et nous incite à décrocher car aucun attachement aux personnages ne se fait.

Erlendur peut dormir sur ses deux oreilles, il est loin d'être détrôné !
Lien : http://mespetitesidees.wordp..
Commenter  J’apprécie          20
Je tiens d'abord à remercier les éditions des Presses de la cité ainsi que Babelio pour m'avoir offert ce roman policier d'un nouvel auteur islandais. La compétition est rude si on veut devenir meilleur qu'Indridason, mais cela reste un auteur qui peut se peaufiner.
Le premier tiers du livre est long, la présentation de la situation est dans un rythme trop lent. Elle est technique, ne nous permet pas de s'imprégner des sentiments, des ressentis du personnage principal, l'inspecteur David Arnarson. Ce dernier s'investi et s'acharne dans son travail quand il sent qu'il peut obtenir quelque chose de différent de ce qui est annoncé. Ici une jeune ancienne junkie, complètement sortie d'affaire, se serait suicidée dans un cabanon de pêcheur.
Sorti de ce premier tiers du livre vous allez avoir un rythme plus soutenu, ressentir les sentiments de ce policier solitaire qui regrette sa bien-aimée, et se pose enfin les questions qu'il aurait dû avoir. Avec compassion vous allez découvrir une histoire incroyable sur le monde des trafiquants de drogues en même temps comment l'argent islandaise a été dilapidée.
Commenter  J’apprécie          20
Islande, 2009. Un roman qui démarre sur une intrigue somme toute classique. Un inspecteur, David Arnarson, enquête sur une mort par overdose qui lui paraît suspecte au vu de l'endroit où le corps, une jeune femme, a été retrouvé.
Très vite tout se complique avec la mise en évidence d'un trafic de drogue, puis d'une affaire de fraude financière. Plusieurs services de police sont impliqués avec des intérêts divergents et le sort de la pauvre victime semble n'intéresser que le seul David dont l'acharnement pour résoudre cette affaire n'est pas au goût de tous.
Les investigations sont majoritairement axées sur des mises sur écoute et des localisations de portables ce qui contribue rapidement à un certain ennui, voire un ennui certain. Les explications de la crise financière islandaise à laquelle une partie des protagonistes est liée est assez indigeste. Si je rajoute que le flic principal est confronté à l'habituel problème de couple, qu'il souffre d'un sérieux manque de charisme, et que le style et les dialogues n'ont rien d'enthousiasmant, ma note pour ce roman très quelconque s'explique aisément.
Le récit se situant en Islande, il est tout de même fait référence chapitre 31 à une superbe aurore boréale bleu-vert océanique, passage poétique du livre.
Commenter  J’apprécie          10
Cette lecture est une proposition de Babelio, que j'ai accepté avec grand plaisir pour la simple raison que c'est un polar islandais. Un genre que j'ai découvert avec le grand Arnaldur Indridason.
Un mélange de crime, de complot policier, financier et politique, ces simples mots promettent un récit palpitant.

L'inspecteur David Arnarson se rend sur les lieux d'un crime, un cabanon de pêcheur de la banlieue de Reykjavik où le corps d'une jeune femme est découvert ; Soley ex-junkie dont la vie dissolue présagée un fin sinistre serait morte, en toute apparence, d'une overdose depuis plusieurs jours sauf que certains indices tendraient à penser à un homicide. Malheureusement en période de Noël très peu de personnes semblent aller dans la même direction que David. Classer l'affaire au plus vite serait le mieux à faire.

David Arnarson est le stéréotype du flic dont la vie personnelle s'effrite et qui mène son enquête en solo, ne prenant pas la peine d'avertir ses supérieurs de ses initiatives et finira par se mettre tout le monde à dos.

Inspiré de sa propre expérience dans la police et plus particulièrement au sein du Bureau en charge des enquêtes sur les crimes liés à la crise économique l'auteur nous livre ce roman « Une ville sur écoute » dont le titre est tiré d'un fait qui apparaitra seulement dans les dernières pages : l'écoute téléphonique des citoyens islandais. C'est d'ailleurs grâce à cette surveillance que le meurtrier de Soley sera confondu.
Que dire de plus ? Un style clair certes mais beaucoup de longueur, de retranscriptions d'écoutes,… en gros on traine dans la paperasse. L'intrigue paraissait lourde voire pas très intéressante au début mais je me suis laissée prendre dans l'histoire dès qu'il fut question de fraude à grande échelle, de trafics avec des lithuaniens, de petits malfrats.
Un petit bémol trop de sujets sont traités : inceste, drogue, famille éclatée, magouilles politico-financières, bras de fer entre service de police, corruption, alourdissant le récit. Dommage. Malgré ses faiblesses c'était un bon moment de lecture et m'a donné envie de me replonger dans ce genre littéraire que j'avais mis de côté depuis quelques temps.


Lien : http://stemilou.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          10
Tout d'abord merci à Babelio et Presses de la Cité pour l'envoi de ce livre!

Dans la soirée du Vendredi 18 Décembre 2009, un couple trouve en se balladant le cadavre d'une femme, ancienne toxicomane, dans un cabanon de pêcheurs.
David Arnarson, inspecteur, est d'emblée convaincu qu'il s'agit d'un meurtre, et compte bien mettre tout en oeuvre pour élucider cette enquête.
Mises sur écoute, travail en équipe, recherches officielles et officieuses se succèdent, tout comme les suspects, de la famille de la victime aux grands pontes de la finance islandaise.

Il s'agit visiblement du premier polar de Jon Ottar Olafsson, dont le portrait en quatrième de couverture est prometteur. le roman colle, en effet, de près aux expériences professionnelles de cet auteur, entre enquêtes de police et fraude bancaire.

L'intrigue:
Si le point de départ, la découverte du corps de Soley, est simple et énoncée d'emblée; l'intrigue présente de nombreux rebondissements, tant dans le nombre de suspects, de pistes poursuivies que dans les protagonistes présents.
Il semble indispensable pour le lecteur d'être prêt à se laisser aller et à suivre l'inspecteur sans chercher à comprendre ses choix et son raisonnement, à se faire une idée de la piste engagée par exemple.
Les éléments qui fleurissent dans l'intrigue (trafic de stupéfiants, enquêtes financières, relations, ...) sont donc nombreux mais trouvent une fin peu creusée.

Les protagonistes:
L'entourage de l'inspecteur est constitué de ses collègues et de sa femme, personnages qui semblent peu étudiés dans ce livre.
Quelques faits viennent alimenter l'imagination du lecteur, mais ils sont rares.
Paradoxalement, ces quelques éléments peuvent être des points dramatiques de la vie de l'inspecteur, mais ne sont pas plus investis, et arrivent souvent comme des "cheveux sur la soupe".

Quant à David Arnarson en tant qu'inspecteur, il laisse un peu perplexe: mélange de vieux loup de la police et de jeune recrue qui est en contrat temporaire et doit faire ses preuves. Parfois très respectueux du protocole et empli de valeurs, il peut également se montrer prêt à n'importe quoi pour obtenir une percée dans son enquête.

Il en va de même pour la victime, pour laquelle l'inspecteur se bat tant. Peu d'éléments sont abordés sur son histoire ou sa vie.


En conclusion, un roman en demi-teinte: une intrigue de départ intéressante et un style d'écriture qui mérite d'être découvert.
Un personnage principal qui laisse surpris et dont on attend la suite pour mieux le connaître...
Cependant, beaucoup de thèmes, de protagonistes, d'enquêtes qui se mêlent... Ce qui aurait peut-être été plus passionnant sur plusieurs romans, plutôt qu'un seul.
L'auteur semble avoir craint de ne pas accrocher son lecteur et a apporté un maximum d'éléments, allant jusqu'à impliquer directement l'inspecteur, ce qui n'était pas forcément nécessaire et a finalement épaissi l'ouvrage.

La particularité islandaise se retrouve dans la vision réaliste et quelque peu "pessimiste" de la société islandaise, mais l'habituel travail autour de la psychologie des personnages (ô grand maître Indridason!) n'est pas encore au rendez-vous.

Attendons donc le second roman pour profiter de ce style d'écriture agréable à lire, et observer l'évolution. La pudeur et le poids des éléments non abordés seront peut être plus prenants.

Et n'oublions pas que le premier Mankell ou le premier Indridason n'étaient pas les plus travaillés...
Commenter  J’apprécie          10



Autres livres de Jon Ottar Olafsson (1) Voir plus

Lecteurs (87) Voir plus



Quiz Voir plus

Etes-vous incollable sur la littérature scandinave ?

Qui est l'auteur du roman "Bruits du cœur" ?

Herbjørg Wassmo
Jens Christian Grondhal
Sofi Oksanen
Jostein Gaarder

15 questions
152 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature scandinaveCréer un quiz sur ce livre

{* *}