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Critique de allard95


Bernard Ollivier, jeune soixantenaire, avait parcouru seul et à pied, en 4 étapes, (durant les printemps allant de 1999 à 2002) les 12000 kilomètres reliant Istanbul à Xi-An: l'ancienne route de la soie. 11 années plus tard (il avait donc 75 ans), il va faire un parcours complémentaire, en 2 étapes (Lyon-Venise puis Venise-Istanbul) toujours à pied mais cette fois avec sa compagne: les 3000 kilomètres reliant Lyon à Istanbul. le symbole sera celui-ci: avoir réalisé à pied l'intégralité du parcours, entre Xi-An et Lyon, ville considérée (jadis) comme étant la capitale de la soie …. par les Français.
Nous retrouvons le même intérêt à son texte quand il nous parle de géographie physique et humaine: rencontres fameuses ou douteuses, paysages magiques, trésors architecturaux laissés par l'histoire, villes flamboyantes et cités tristes. Sa compagne ajoute à son texte son témoignage par des commentaires brefs mais non dénués d'esprit.
Par contre, quand B.Olliver se lance dans des digressions sur la situation politiques des pays traversés (appréciations contestables sur les événements des Balkans, pays qui se sont souvent enflammés au cours de l'Histoire, et encore récemment), nous ne le suivons plus. D'abord parce que nous ne sommes pas forcément de son avis, et ensuite parce que ce n'est pas ce que nous attendons de lui.
Ce 4° et dernier livre n'a donc pas l'intérêt des 3 qui l'ont précédé. Mais nous restons pantois face aux entreprises de l'auteur, et à son incroyable résilience, qui démontre la justesse de sa thèse principale qui, elle, est bien recevable: l'effort physique est davantage limité par la tête que par le corps.
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