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Et voilà, je viens de terminer la route de la soie en compagnie de Bernard Ollivier et sa compagne. 15 ans après ses 3 premières étapes, M. Ollivier reprend la route (le début du parcours entre Venise et Istanbul). A 75 ans, ce monsieur a vraiment le courage, l'endurance, la santé d'un jeune homme.
Quel exemple.
Pourtant, ce dernier tronçon m'a moins plu que les précédents. J'ai trouvé qu'il était plus question de géographie politique dans les descriptions que de voyages même.
Cela n'enlève rien à cette belle aventure qu'a vécu ce couple.
Merci à vous pour ce partage.
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Tout d'abord merci à Babelio à ses magnifiques et généreuses masses critiques et aux éditions Phébus !

Ce livre est le début et aussi la suite de la marche que Bernard Ollivier à effectuer sur la route de la soie.

J'ai lu comme je vous l'ai dit le premier tome de cette longue marche. La marche se passe en Turquie et j'ai aimé traversé par la littérature ce pays dont j'ai beaucoup apprécié les paysages les gens la culture lors de mon voyage en 2008.

J'aime cet écrivain, ou plutôt devrais-je dire ce marcheur qui écrit ! Cet homme m'impressionne pour sa résistance physique, son endurance, il en avale des kilomètres !

Dans cette partie de la marche, il part avec sa jeune compagne (plus de 20 ans d'écart ça maintient jeune aussi ! ) Bénédicte Flatet. C'est elle qui l'a mis au défi de boucler le boucle de sa longue marche sur la route de la Soie, de Lyon à Istanbul !

Ainsi ce sera pour Bénédicte l'occasion de se mettre au défi aussi, et également leur couple. Ils vont ainsi être ensemble 24 h sur 24 et sur une longue période.

Loin de la marche solitaire pour laquelle Bernard Ollivier est rompu, cette marche à deux sera une belle occasion pour valider les sentiments du couple. Bernard Ollivier s'amusera même à trouver que la marche est une bonne idée de lune de miel. Pourquoi pas, je trouve pour ma part l'idée sympa !

Marcher en Europe centrale c'est accepter de ne pas marcher dans de beaux chemins bien tracés au coeur de la nature .... Non il n'y a vraiment qu'en France que l'on préserve nos sentiers de randonnées.

Ainsi cette marche entreprit par Bénédicte et Bernard est très éprouvante et parfois même désagréables. le bitume, les voitures, la pollution, les chemins non visibles et même parfois minés ! Les détritus et les ruines ... Sans compter les tunnels, les autoroutes qui deviennent les seules options possibles de leur marche ...

Il n'y aura pas souvent de beaux paysages décrits ... Il faut dire que traverser cette Europe des Balkans c'est approcher de prêt des pays très fragiles, encore très meurtris par les guerres.

Les auteurs nous permettent de nous faire appréhender la vie des habitants de ces pays, de faire un état des lieux des différents pays avec des notes succinctes nous indiquant des données socio-géographiques et politiques.

Ces guerres ne sont pas loin et les pays des Balkans restent toujours en situation de fragilité. Je me rends compte que je ne connais pas vraiment l'histoire récente de ces pays, l'occasion pour moi d'aller lire quelques informations intéressantes.

Bernard Ollivier a eu la sympathique idée d'insérer à son récit ceux de sa compagne Bénédicte Flatet. Ces petits billets sont vifs, drôles et impertinents. Presque à la façon de télégraphe, ou de récit de cartes postales, j'en ai aimé le style plus léger et vifs ! Comme de petites bulles de fraîcheur.

Bravo à vous deux pour ce périple, cette marche à deux dans laquelle je me suis insinuée avec intérêt.

Merci de m'avoir permis de me souvenirs de mes voisins des Balkans et d'en dresser des portraits intéressants, dégagés des nouvelles à sensations ou d'actualités trop brûlantes.

Marcher est une chose que j'aime faire. Merci aussi de me donner l'envie de m'y consacrer davantage en autonomie et sur une durée plus importante qu'une journée.

Allez hop, empruntez les pas de nos deux aventuriers des routes
en lisant les tomes de cette longue marche et cette Suite et fin,
car à deux c'est toujours mieux !



Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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Merci à Babelio pour son opération Masse Critique et aux Editions Phébus , merci de m'avoir donné l'occasion d'effectuer ces trois mille kilomètres à pied de Lyon à Istanbul !
Et oui , à 75 ans , Bernard Ollivier complète les douze mille kilomètres de la Route de la Soie et reprend son sac à dos.
Pas seul pour une fois, ce qui nous donne le plaisir de découvrir la plume de sa compagne Bénédicte dans ses chroniques qui étayent le récit de notre randonneur préféré . Et j'ai beaucoup aimé ce duo de marche, de plumes, de pensées , de réflexions sur la vie .

Pour moi qui " réapprend et redécouvre ce que j'appelle le miracle de la marche ces dernières semaines " ( Babelio, à quand la possibilité des notes cachées , notes intimes aide-mémoire très personnelles , ce qui permettrait d'avoir une partie de la critique lisible pour tous, et une partie pour son seul rédacteur...) , bref, pour moi , alors que réussir à marcher une heure par jour relève de l'exploit sportif ( le sourire jusqu'aux oreilles et l'envie de crier vous avez vu, c'est fou, je marche et même pas mal !) , pouvoir découvrir les paysages et l'histoire de notre chère Europe en compagnie de Bernard Ollivier a été une très belle expérience de lecture, de vie, de rêverie, d'espoir.
J'ai quand même eu le sentiment très net que l'auteur préférait ses marches solitaires : en effet marcher seul lui permettait de lier connaissance beaucoup plus facilement avec les autochtones et de faire de belles rencontres. Même si ils ont pu passer quelques moments agréables au travers de leur périple, les rencontres ont été plus rares que sur le Chemin de la Soie.
Je remercie aussi l'auteur pour les nombreux rappels historiques sur les pays traversés, toujours très intéressants et bien écrits. Même si cela ne donne pas envie de traverser les Balkans.
Il aurait quand même été utile d'ajouter une carte retraçant l'itinéraire choisi, certaines fois je ne pouvais m'empêcher d'attraper ma tablette pour combler mes connaissances, mais il m'arrivait d'en oublier ma lecture...
En conclusion, un livre bien écrit, bien documenté et très agréable à lire. Et un exploit que j'aimerais être capable de relever ... À 75 ans .
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Quinze ans après sa célèbre "Longue marche" sur les routes de la soie, Bernard Ollivier repart à 75 ans pour "boucler la boucle" et faire les 3.000 km entre la France et Istanbul, accompagné cette fois de sa compagne actuelle. Le trajet sera en terrain connu au début en France et en Italie, puis plus contrasté dans les Balkans et à l'approche de la Turquie. Les rencontres seront souvent belles et chaleureuses, parfois un peu plus inquiétantes, une atmosphère de suspicion, due aux tensions politiques et aux conflits religieux, règne pendant presque tout le voyage.

Comme dans les précédents livres, on retrouve Bernard Ollivier et sa volonté de toujours avancer, son humanisme, son attention aux autres, ses doutes aussi mais qui ne l'empêcheront pas d'aller jusqu'à Istanbul. On sent qu'il préfère marcher seul, mais cette marche à deux est aussi une magnifique aventure qui clôt d'une belle manière son aventure passée !

Merci à Babelio pour ce livre.
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je découvre avec joie le dernier tome des aventures de Bernard, accompagné cette fois de sa compagne. le trajet est moins exotique et plus rapidement raconté que les 3 premiers tomes, mais on voyage toujours avec plaisir. j'ai été très touchée par la traversée des Balkans que j'ai également eu la chance de traverser en partie : j'y ai eu les mêmes sensations ! très touchée aussi par le mot de la fin sur les migrants. je vous souhaite de belles nouvelles aventures, Bénédicte et Bernard !
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A 76 ans, Bernard Ollivier repart sur les routes avec sa compagne pour un périple de 3000 km à pied entre Lyon et Istanbul. En effet, la route de la soie, qu'il avait parcouru 15 ans plus tôt, entre Istanbul et X'ian n'était pas complète. Cette route s'achève à Lyon. C'est un nouveau défi qu'il se lance alors qu'il est maintenant plus âgé. J'ai retrouvé avec plaisir les aventures de Bernard Ollivier car j'avais déjà beaucoup aimé sa précédente trilogie. Nous sommes quand même moins dépaysés par les paysages qu'il traverse. L'Italie du Nord se révèle bien peu accueillante pour les marcheurs. de plus, voyageant pour la première fois à deux, il se rend compte qu'il fait moins de rencontre que lorsqu'il voyage seul. Mais cet inconvénient est compensé par le bonheur du partage au quotidien. Lorsqu'il traverse l'ancienne Yougoslavie, on se rend compte que les séquelles de la guerre sont encore bien présentes aujourd'hui. Bernard Olliver nous raconte simplement ce qu'il voit de son point de vue de simple voyageur et cela suffit à faire un bon livre. Il est à noter que l'on peut lire ce livre sans avoir lu les précédents, même si à mon avis, ce livre est un peu en dessous des précédents.
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Quelques années après avoir lu les trois premiers tomes de la Longue marche, j'ai découvert avec plaisir la fin de cette épopée au long cours qui se termine en duo pour l'auteur. Toujours autant de plaisir à lire la prose de Bernard Ollivier et à suivre ses pérégrinations à travers l'Europe cette fois-ci. Ce trajet dans les Balkans donne très envie de prendre le sac à dos et les chaussures de marche pour un ailleurs si proche et en même temps si éloigné de notre quotidien de nantis. Il me faudrait relire les tomes précédents, mais est-ce l'âge, j'ai trouvé l'auteur un peu plus campé sur ses positions, un peu moins malléable pour s'adapter aux différents aléas du voyage. Il est vrai que pour lui, cela semble avoir été difficile de voyager à deux (même avec l'être aimé) tant il était habitué à cette solitude du marcheur. L'essentiel reste qu'il est toujours aussi agréable de lire Bernard Ollivier et que cette littérature de voyage donne véritablement envie de partir à son tour...chaussures aux pieds ou au moins en imagination !
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J'ai adoré ce dernier tome, comme les 3 premiers en savourant chaque rencontre d'une incroyable sincérité. Longue marche, c'est 12000 km parcourus sans quitter son fauteuil. Merci Bernard Ollivier pour cet inoubliable voyage sur la route de la soie.
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Tout comme Bernard Ollivier, on a envie de clôturer ce voyage et se dire que la boucle est enfin bouclée. Les relations humaines, la géographie et l'histoire continuent d'alimenter les récits de Bernard Ollivier, mais l'ensemble est très digeste puisque savamment distillé, comme pour les 3 premiers tomes. On est sur la route dans les Balkans, avec l'auteur et sa compagne, les tendinites et la fatigue en moins, mais avec une grande envie de pouvoir un jour mettre nos pas dans les leurs.
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Bernard Ollivier, jeune soixantenaire, avait parcouru seul et à pied, en 4 étapes, (durant les printemps allant de 1999 à 2002) les 12000 kilomètres reliant Istanbul à Xi-An: l'ancienne route de la soie. 11 années plus tard (il avait donc 75 ans), il va faire un parcours complémentaire, en 2 étapes (Lyon-Venise puis Venise-Istanbul) toujours à pied mais cette fois avec sa compagne: les 3000 kilomètres reliant Lyon à Istanbul. le symbole sera celui-ci: avoir réalisé à pied l'intégralité du parcours, entre Xi-An et Lyon, ville considérée (jadis) comme étant la capitale de la soie …. par les Français.
Nous retrouvons le même intérêt à son texte quand il nous parle de géographie physique et humaine: rencontres fameuses ou douteuses, paysages magiques, trésors architecturaux laissés par l'histoire, villes flamboyantes et cités tristes. Sa compagne ajoute à son texte son témoignage par des commentaires brefs mais non dénués d'esprit.
Par contre, quand B.Olliver se lance dans des digressions sur la situation politiques des pays traversés (appréciations contestables sur les événements des Balkans, pays qui se sont souvent enflammés au cours de l'Histoire, et encore récemment), nous ne le suivons plus. D'abord parce que nous ne sommes pas forcément de son avis, et ensuite parce que ce n'est pas ce que nous attendons de lui.
Ce 4° et dernier livre n'a donc pas l'intérêt des 3 qui l'ont précédé. Mais nous restons pantois face aux entreprises de l'auteur, et à son incroyable résilience, qui démontre la justesse de sa thèse principale qui, elle, est bien recevable: l'effort physique est davantage limité par la tête que par le corps.
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