Il y a des livres ainsi qu'on se réjouit de lire car un précédent du même auteur nous a follement plu. J'ai eu un gros coup de coeur pour
Bord de mer.
J'ai ouvert
La nuit en vérité et j'ai retrouvé la jolie plume de
Véronique Olmi qui nous relate la vie d'une jeune mère près de son fils Enzo harcelé par les élèves de sa classe.
Le gamin de douze ans obèse, habillé de noir et de baskets de seconds prix se murent dans la peur et le chagrin d'être rejeté et peu aimé. Sa mère femme de ménage essaie d'élever son fils comme elle peut, elle refuse que Enzo l'appelle maman et se dit que Enzo est sa plus longue histoire d'amour. Douze ans à vivre ensemble dans un taudis où suinte la misère.
J'ai vécu cette lecture en dent de scie. le début m'a happée puis la magie s'est transformée en ennui. Enzo finit par être la tête de turc de ses condisciples, suite à une agression, il devient fiévreux et commence à avoir des hallucinations. Des pages et des pages peu crédibles où l'atmosphère devient lourde et ennuyante.
Un livre qui démarrait bien et qui finit malgré tout en flop. Faute à un trop plein de lourdeur, de personnages perdus dans leurs ombres, une solitude où l'amour ne sauve pas, ne protège pas. Tout est lourd et abstrait dans cette histoire. J'ai eu au final l'impression de traverser un brouillard dense sans rien apercevoir. Ni le jour ni la nuit. Une histoire trop subtile, incertaine et floue qui ne restera pas gravée dans ma mémoire.
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