La partition des illusions

Le titre du roman est transcendant "La Partition des illusions".
Je suis quelque peu surprise par l'avis, un peu dur, des autres lecteurs, mais, après tout, chacun ressent les choses différemment, et heureusement, d'ailleurs.

Mais peut-être, aussi, y a-t-il une explication concernant cette divergence des avis, à savoir que suivant la personne qui lit ce livre, cela réveille (ou pas) des traumatismes ou sentiments, une analogie avec sa propre histoire, heureuse ou malheureuse.

Très déçu par ce livre dont la thématique et l'intrigue se situant dans le monde musical auraient dû me séduire. Précisément parce que l'intrigue est inexistante. On s'ennuie tout au long de ce roman dont on sait dès le début comment il va se terminer. Il n'y a aucune surprise, rien qui puisse susciter l'intérêt, les personnages comme l'écriture sont d'une mièvrerie déconcertante. Je m'attendais à mieux de la part d'un auteur aussi plébiscité et des éditions Calmann Lévy.

le monde de la musique... un professeur de musique , son mari l'humiliant sans cesse, un fils préadolescent, un directeur de Conservatoire et des amis... Et une histoire de divorce, de garde d'enfant et de rencontre. Un roman "rose" lu en une journée. A lire pendant les vacances sur la plage quand on n'a pas envie de réfléchir.

Camille quitte son mari violent et despotique après une dispute violente, la dispute de trop qui lui a fait prendre conscience de son isolement et de l' emprise que son mari détient sur son quotidien. Elle décide de reprendre enfin sa vie en main, de s épanouir dans son métier de violoniste et de profiter de la vie telle qu elle la souhaite et pas seulement selon le bon vouloir de Stéphane. Pour commencer elle reprend contact avec Cédric son meilleur ami et de sa famille dont elle s'était éloignée par la force des choses.
Un roman sur le thème de la reconstruction après un divorce. Pas le meilleur de cet auteur car, pour dire vrai, un peu caricatural et prévisible.

Livre qui se lit très facile , le style est fluide. L'auteur a survolé les thèmes de la violence, domination, le divorce, la reconstruction qui vient ensuite. La personnalité et les sentiments des personnages ne sont pas assez profonds, Il y a une distance qui est créée,on n'arrive pas à accrocher et avoir de l'empathie pour Camille ou son fils.

J'ai été attirée par la couverture, puis par la quatrième. J'aurais dû prêter plus d'attention au titre pourtant annonciateur. : illusion aux premiers mots, désillusion au fil des pages, violons, violons et re-violons. L'oeuvre s'achève sur un soupir, celui que je pousse en la laissant négligemment tomber sur la table basse du salon. Ces sucreries barbouillent.
Je n'aime pas jeter ; je n'ai plus qu'à chercher, à temps très très perdu, un amateur de gros chou à la crème.

Mauvaise interprétation d'une présentation, je pensais avoir affaire à un roman traitant de la relation dominant-dominé et des personnalités perverses narcissiques. Certes il y a un peu de ça , mais analysé de façon superficiel et peu crédible . le pervers est peu tenace et la victime bien réactive! Elle prend d'ailleurs rapidement la bonne décision et quitte ce c....ard. La suite traite de la réorganisation seule, de la gestion de la garde partagée de leur fils ado, de l'importance de s'entourer d'amis sûrs pour traverser l'épreuve d'un divorce et bien sûr de la vertu hautement thérapeutique d'une nouvelle aventure amoureuse .
Rien de bien original.
le thème sous-jacent est la musique qui structure le roman comme une sonate, et accompagne l'héroïne qui est une violoniste accomplie mais paralysée quand elle doit jouer en public.
L'écriture est à l'image du traitement du sujet, lisse, correcte, sans nuance, comme une copie de bon élève.
Pas facile d'éprouver de la compassion dans ce contexte.
C'est une lecture facile, peut-être adaptée aux vacances, mais qui ne devrait pas s'inscrire pour longtemps dans les souvenirs inoubliables de coups de coeur littéraires

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