Bien des ciels au-dessus du septième

Personne ne te dit quand tu es petit ce que te réserve l'avenir. Une vie silencieuse et sombre dont ne s'échappent que les âmes tourmentées. Pour la rendre encore plus silencieuse et sombre, pour tous ceux qui restent.

Je n'ai pas encore tout à fait compris comment m'y prendre pour vivre, mais j'arrive plutôt bien à faire semblant. C'est un début, je trouve. Je peux aussi expliquer aux autres de manière exemplaire comment ils pourraient peut-être y parvenir, et on écoute parfois, j'ai remarqué, ce qui m'étonne un peu.

C'est une belle soirée à vrai dire. Avec un soleil rasant qui projette ses rayons sur les façades des maisons. Je vois une femme marcher sur le trottoir, en sanglotant bruyamment. D'un pas pressé. Le mascara délavé. Le regard introverti.

Il y a toujours un endroit où il fait nuit.

Une fois, en cours moyen, j’ai écrit une histoire pour l’école. A propos de ce que nous voulions devenir plus tard, c’était le sujet. J’ai alors choisi comme métier amélioratrice du monde, avec un programme complet pour expliquer comment j’allais m’y prendre. Je débarrasserais les gens de toutes leurs tristesses, voilà ce que j’ai dit. La maîtresse m’a retiré un point : c’est la tristesse, pas les tristesses. Maintenant, je trouve tout de même que ça se discute.

les premières pages d’un livre qui sont amusantes – « A la lisière de la forêt, non loin de la rivière, la sauterelle tenait boutique au milieu des buissons. Elle avait écrit sur sa vitrine en lettres majuscules : TOUT EST A VENDRE (SAUF LE SOLEIL, LA LUNE ET LES ETOILES)»

Personne ne te dit quand tu es petit ce que te réserve l’avenir. Une vie silencieuse et sombre, dont ne s’échappent que les âmes tourmentées. Pour la rendre encore plus silencieuse et sombre, pour tous ceux qui restent.

Elle garde le silence un instant.
«La solitude ça vous bouffe de l'intérieur.»
Puis de but en blanc: «vous êtes heureuse ?» Elle me regarde droit dans les yeux. «J'essaie, je crois.» «C'est bien d'essayer».

Je n'aime pas vraiment choisir. [...] J'ai remarqué à ce propos que, curieusement, on a rarement besoin de choisir, si on n'en a pas envie. Certaines choses surviennent d'elles-mêmes, et déterminent presque tout ce qui suit.

《Je vous souhaite à tous l'existence la plus belle, la meilleure qui soit. Vivez bien, intensément,joliment, sauvagement. Regarde bien,sentez mieux. N'ayez pas peur. Choisissez ce qui vous rend heureux, peu importe ce sur c'est. Osez essayer ce qui vous paraît difficile. Mettez la barre suffisamment haut. Chérissez et laissez vous chérir. Donnez aux autres ce que qu'ils méritent et à vous même au moins autant. Continuez d'espérer, de vouloir, de rêvez, de souhaitez. Soyez vulnérable et forts et gentil pour les petits animaux et buvez de temps en temps un bon verre, cela aide toujours."

LOU
Je me suis dit aussi : quand on est mort, on n’existe plus. Et on peut dire que tout ce qui n’existe pas, n’est pas. Donc cela n’existe pas, en fait, être mort.
Mais bon, après je repense tout de même à Eva.