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Citations sur Une autre histoire de la littérature française, tome 1 : .. (22)

"J'ai beaucoup admiré Aragon, qui est si plein de défauts. Parce que nous n'étions d'accord sur rien, il m'a appris que la littérature est plus forte que tout. Comme des millions de Français, j'ai su ses vers par cœur." (Aragon, page 297)
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"Il est difficile de lire Proust, qui a longtemps passé pour un auteur ennuyeux, sans éclater de rire. Le comique des descriptions, des attitudes, des conversations, ne cesse jamais de se conjuguer avec la beauté des haies d'aubépine et des jardins sous le soleil, et avec l'horreur de ces passions qui torturent les humains." (Proust, page 252)
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"Il a beaucoup souffert et ses souffrances lui ont valu d'être admiré et aimé par ceux qui sont venus après lui. Le monde, après Baudelaire, n'a plus été le même. Le voyage, le rêve, la volupté, et jusqu'au bonheur y ont pris quelque chose d'indolent, de magique et de triste qui sort des Fleurs du mal." (Baudelaire, page 231)
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"Il n'y a pas dans les lettres françaises d'image plus familière que celle de Balzac, installé, en robe de chambre, une cafetière fumante devant lui, au cœur de la nuit, à sa table de travail. Il lui arrivait d'y passer jusqu'à dix-huit heures d'affilée." (Balzac, page 194)
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Il n'y a, en fin de compte, qu'un seul mystère du classicisme : c'est la multiplicité inouïe des génies et des talents. Pourquoi naissent-ils et se développent-ils tous dans un si petit nombre d'années ?" (Le classicisme, page 52)
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Les règles fonctionnent, en vérité, quand le talent les soutient, quand le génie les habite. Dès que le génie éclate hors des règles et contre elles, c'est le génie qui a raison." (Le classicisme, page 50)
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George Sand

… elle s’installe à Nohant et elle donne des romans champêtres dont tous les enfants connaissent les titres : La Mare au diable, La Petite Fadette, François le Champi et Les Maîtres sonneurs. Il faut lire les dialogues entre Germain, le veuf, et la petite Marie dans La Mare au diable. C’est gai, c’est frais, ce n’est rien du tout, c’est charmant. Ca ne tirerait que des larmes légères et pas à conséquence si Sand n’ouvrait la voie au genre terrifiant du roman régionaliste qui a fait tant de ravages dans nos terres labourables.
(p 209)

La passion et la tendresse ont sauvé ce cœur pur qui avait quelque chose de généreux et de tarte et qui aimait l’amour.
(p 212)
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Chateaubriand

Dans la première partie de sa carrière, il devra aux femmes les postes qu’il occupera ; dans la seconde, il devra les femmes aux postes qu’il occupera.
(p. 160)

S’il y a un seul livre à lire de Chateaubriand, c’est évidemment celui-là (les « Mémoires d’outre-tombe »). Et si vous ne voulez garder auprès de vous qu’une demi-douzaine de chefs-d’œuvre de tous les temps, les « Mémoires d’outre-tombe » figurent encore parmi eux.
(p.167)
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Le 2 avril 1764 (Voltaire) écrivait au marquis de Chauvelin : "Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement et dont je n'aurai pas le plaisir d'être le témoin (...) Les jeunes gens sont très heureux ; ils verront de belles choses." S'il avait vécu encore plus vieux, ou s'il était né plus tard, il aurait été adulé en 1789 et guillotiné en 1793. Mais malin comme il était, il n'aurait pas, lui, le grand homme, raté sa fuite à Varennes. On l'aurait vu, toujours subtil, à Mayence ou à Londres. D'ailleurs, il est mort à temps pour reposer au Panthéon.
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(Les lumières)

Que font les philosophes ? Ils glorifient la raison et la retournent contre la foi et les dogmes qui n'étaient pas contestés dans le siècle précédent. La science entre en scène et envahit le paysage. Ecrivain de second ordre, d'Alembert est mathématicien ; styliste u n peu pompeux, écrivain à succès, Buffon est un savant et un naturaliste ; avant d'être un grand écrivain, Montesquieu est un homme de science ; critique, romancier, dramaturge, philosophe, Diderot est d'abord et avant tout le directeur de l'Encyclopédie. Entouré de d'Alembert, de Voltaire, de Montesquieu, de Buffon, du Turgot... il monte une machine de guerre intellectuelle qui prépare la Révolution.
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