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Critique de frandj
Il y a fort longtemps, j'ai dévoré le roman (presque prophétique) "1984". Mais je ne connaissais rien d'autre de George Orwell. Constatant que, dans Babelio, beaucoup avaient lu "La ferme des animaux", je me suis décidé finalement à le découvrir. Ce court roman publié en 1945 est une fable transposant le monde de la politique dans le règne animal. Les animaux de la ferme se révoltent contre les humains sous l'impulsion de leurs deux chefs, qui sont des cochons. Bientôt, l'un des deux supplante l'autre et établit à son profit une dictature; les animaux suspectés d'être des récalcitrants sont exécutés; les autres sont abrutis par la propagande et quasiment asservis.
Il faut savoir que, dans l'entre-deux-guerres, l‘auteur avait des opinions d'extrême-gauche mais que, pendant la guerre civile espagnole (à laquelle il a participé), il a découvert les tares des partis communistes. Même sans connaître cette particularité de G. Orwell, il est évident que "La ferme des animaux" est une allégorie lourde et grinçante de la dictature stalinienne en URSS (Staline, par exemple, est représenté ici par le porc prénommé "Napoléon"). L'auteur a cru bon de transposer, chez les animaux de la ferme, La dérive totalitaire et arbitraire du régime soviétique. Mais, pour ma part, je ne vois pas d'intérêt à cette transposition dépourvue d'humour. Pourquoi ne pas nommer un chat un chat – et Staline « Staline », sans détour ? Orwell n'était soumis à aucune censure, que je sache ! Et, pour comprendre la situation politique de l'époque, le lecteur moyen n'a pas besoin de lire ce genre de fable, que je trouve infantile. Cette lecture est donc une grande déception pour moi.
Il faut savoir que, dans l'entre-deux-guerres, l‘auteur avait des opinions d'extrême-gauche mais que, pendant la guerre civile espagnole (à laquelle il a participé), il a découvert les tares des partis communistes. Même sans connaître cette particularité de G. Orwell, il est évident que "La ferme des animaux" est une allégorie lourde et grinçante de la dictature stalinienne en URSS (Staline, par exemple, est représenté ici par le porc prénommé "Napoléon"). L'auteur a cru bon de transposer, chez les animaux de la ferme, La dérive totalitaire et arbitraire du régime soviétique. Mais, pour ma part, je ne vois pas d'intérêt à cette transposition dépourvue d'humour. Pourquoi ne pas nommer un chat un chat – et Staline « Staline », sans détour ? Orwell n'était soumis à aucune censure, que je sache ! Et, pour comprendre la situation politique de l'époque, le lecteur moyen n'a pas besoin de lire ce genre de fable, que je trouve infantile. Cette lecture est donc une grande déception pour moi.
