Les Enquêtes de l'Inspecteur McLean : Le livre des âmes

Tony Mc Lean,inspecteur à Edimbourg,doit mener à bien plusieurs enquêtes :incendies d'anciens entrepôts,culture de cannabis et surtout celle du Tueur de Noël qui continue d'assassiner des femmes alors même que l'inspecteur est allé à ses obsèques.Très alléchant!
Je vais commencer par un petit bémol:j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire car je n'arrivais pas à trouver de repères pour suivre les personnages.J'ai donc relu une seconde fois les cent premières pages,et ensuite j'ai vraiment aimé ce que je lisais.
Le héros,un flic qui n'en fait qu'à sa tête et qui finit par triompher(non sans y laisser des "plumes")grâce à son obstination,est parfaitement facile à imaginer tant l'auteur sait le faire exister.Le roman,très bien écrit,monte en puissance et il me tarde de retrouver Tony Mc Lean dans d'autres aventures.

S'il y a bien une chose que je n'aime pas trop c'est lorsque l'on compare un auteur à un autre car généralement, on est à côté de la plaque sans compter que ceux qui n'aime pas l'auteur à qui on compare le p'tit nouveau, il passera son tour, loupant sans doute un excellent roman… Ou pas.

Attention, je ne suis pas en train de dire que je n'ai pas aimé ce polar qui flirte avec le fantastique, juste qu'à mon sens, il n'a rien à voir avec du Ian Rankin. Mais ceci n'est que mon petit avis…

Ma foi, ce roman policier vaut surtout pour sa clique de personnages dont le principal est Anthony McLean, inspecteur de la police de la région du Lothian et des Marches Écossaises .

Là, clairement, on se trouve face à un inspecteur torturé (et oui, encore !), teigneux, têtu, borné et qui a tendance à tenir tête à son chef, Dugland. Non, Dugland n'est pas son vrai nom, juste un surnom qui lui va comme à gant à tel point que je n'ai pas retenu son véritable nom de famille.

Leurs prises de bec sont monumentales et jouissives.

Les acolytes de notre McLean sont eux aussi des personnages travaillés, valant touts leur pesant de cacahuètes et l'équipe au complet nous donnera quelques belles répliques.

Mon seul soucis fut qu'entre les McLean, les MacBride, les McIntyre, les McKenzie, les MacDouglas,… et bien, j'ai failli y perdre mon latin et mon écossais !

Pour le reste, on a du rythme, des scènes de vie, notre inspecteur a plusieurs affaires sur le feu, un supérieur qui le fait chier, des collègues surmenés, une vie privé très pauvre du fait de son boulot, des horaires de dingue et une enquête sur un tueur qui a tout du copy-cat ou alors, le fameux Tueur de Noël arrêté par McLean n'était pas le bon.

De temps en temps, l'auteur insère des chapitres « retour dans le passé » avec des morceaux du procès du Tueur de Noël et de la vie amoureuse de notre McLean qui ne vaudrait pas grand-chose sur catalogue.

Si l'enquête piétine au départ et durant tout une partie du livre, on ne se tournera pas les pouces pour autant et je n'ai pas eu l'envie de bailler d'ennui. Vu toutes les péripéties qui leur arrive, surtout à McLean, pas vraiment de le temps de peindre la girafe.

Le final, lui, il est survolté. À partir du moment où il comprend « Bon sang, mais c'est bien sûr » tout, ça va bouger, courir, s'engueuler, s'en prendre plein la tronche au sens propre et vous fera pousser un soupir de soulagement une fois que tout ce remue-ménage sera terminé.

Un bon roman divertissant, la seconde enquête de McLean que l'on peut lire indépendamment de la première, une équipe de choc qui bosse comme des malades, une ville d'Édimbourg hormis présente, un roman sombre, tout en gardant sa touche d'humanité et une bonne dose de fantastique.
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En ce qui concerne ce livre je suis assez perplexe. C'est le premier livre que je lis de cet auteur et je dois avouer que ce n'est pas un coup de coeur, j'ai même eu du mal à accrocher pleinement.
L'écriture est facile à lire, le thème sympa mais pas de quoi se plonger à fond dans l'histoire ni avoir des frissons, car dans ce livre on suit Tony McLean, inspecteur de police à Édimbourg, qui va enquêter sur plusieurs meurtres, commis par une même personne qui s'inspire d'un autre tueur en série mort peu de temps avant en prison.
Dans ce livre il y a aussi un peu de fantastique car selon certaines personnes dont les 2 tueurs en séries, c'est un livre qui les pousse à commettre ces crimes en dévorant leur âme, et certains bâtiments prennent feu, on ne sait pas comment.
Bref, j'ai trouvé que c'était un livre sympathique à lire mais à lire qu'une seule fois.
Je n'ai pas apprécié plus que cela les personnages, je ne les ai pas trouvé attachants du tout mais plutôt énervant et lourds.

Alors qu'il enquête sur un trafic de drogue et des incendies criminels est rattrapé par son passé, il est conforté à un meurtre en tous points identique aux victimes du Tueur de Noël arrêté douze ans plus tôt et dont la dernière victime avait été la fiancée de l'inspecteur. Mais ce tueur en série est récemment mort en prison poignardé par un codétenu.

L'enquête piétine pendant une grande partie du roman et de surcroît l'auteur insère régulièrement des retours dans le passé de la vie amoureuse de l'inspecteur et des morceaux du procès qui s'est déroulé douze ans plus tôt ce qui donne à la lecture un rythme plutôt lent.

On suit pas à pas le développement de l'enquête sans vraiment avoir de piste concrète et le dénouement survient comme un cheveu dans la soupe sans qu'aucun indice le prévoyait.

Comme le laissait prévoir le tome précédent on suit un policier torturé par son passé et toujours en conflit avec son supérieur direct ce qui finit par devenir agaçant à force de répétitions.

Les personnages sont bien développés et l'on a aucun mal à les suivre.

Au final une intrigue classique sur la forme, des rebondissements présents, un final trop rapide, une touche de fantastique qui aurait gagné à être plus développée.
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La ville d'Edimbourg, avec son climat rude, ses traditions passées et présentes ( les soirées au pub...), ses quartiers qui dessinent une carte sociale contrastée, convient bien au roman policier. Ici, si on est un lecteur de Rankin, on retrouve en effet l'atmosphère où évolue l'inspecteur Rébus, mais peut- être en plus soft. Dans les pubs du Livre des âmes, "le silence est délicieux" , on est loin de l'atmosphère roots décrite chez Rankin. Le personnage principal, l'inspecteur Mac Lean semble d'ailleurs aussi une copie quelque peu adoucie de l'inspecteur bougon et tête brûlée de Rankin. Certes, il est aussi en délicatesse avec certains de ses supérieurs, et ne mâche pas ses mots, certes, il est hanté par son passé , mais il lui manque la violence sourde, le côté totalement incontrôlable de Rebus : histoire d'éducation ? L'ensemble se lit malgré tout avec plaisir, les différentes intrigues alimentant constamment l'intérêt, et finissant, comme de juste, par se rejoindre à la fin. Mais pas de quoi tenir en haleine.

[...] On ne lit pas le Liber Animorum. C'est lui qui vous lit !

Séries écossaises : celle (excellente) de Gordon Ferris et de son journaliste-détective d'après-guerre, et celle (plus étrange) de James Oswald, à la fois éleveur de moutons et auteur ayant fait ses débuts dans le fantastique avant de s'attaquer au rayon polar.
Après une savoureuse Mort naturelle, voici la nouvelle enquête de l'inspecteur Tony McLean : le livre des âmes ... tout un programme !
Ça commence plutôt bien avec l'enterrement d'un tueur en série, trucidé en prison après avoir été coffré par McLean il y a quelques années. Celui qu'on surnommait le tueur de Noël repose désormais six pieds sous terre. de quoi se réjouir.
Sauf que ...
De nouveaux meurtres sont commis, similaires en tous points ...

[...] — le Tueur de Noël…, lâcha-t-il soudain.
— C'est impossible, Bob. Il est mort. Je viens d'assister à ses funérailles.
Vraiment ? Si fou que ce fût, McLean avait comme un doute…

Le tueur de Noël est-il vraiment mort et enterré ? A-t-il fait un adepte ? Était-il finalement innocent ?
Ou bien serait-ce ce sulfureux Livre des âmes, le liber animorum qui aurait pris possession d'un nouveau serial-killer ?

[...] On ne lit pas le Liber Animorum. C'est lui qui vous lit ! Il soupèse votre âme et, s'il lui trouve des défauts, il la dévore. Ce qui reste ensuite, c'est le mal à l'état pur. Une personne insensible aux remords.

Je ne sais si c'est imputable au manque d'attention des lectures estivales, mais cet épisode m'a paru plus pesant que le précédent : l'intrigue principale tarde à se structurer et surtout, les démêlés de l'inspecteur McLean avec sa hiérarchie se font un peu trop insistants.
Même le petit côté fantastique, marque de fabrique de l'auteur, semble moins subtilement dosé que dans Mort naturelle, comme si Oswald lui-même n'y croyait qu'à moitié.
Pour celles et ceux qui aiment les grimoires.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/

Le livre des Âmes " de James Oswald.
Nous sommes en Écosse, à Edimbourg," le tueur de Noël "Donald Anderson qui enlevait, violait et séquestrait une victime à chaque Noël pendant 10 ans, vient enfin d'être inhumé.
Alors,pourquoi retrouve t'on au même moment à quelques jours de Noël, une autre femme nue, morte sous un pont telle qu'Anderson procédait de son vivant ?
Certains médias commencent alors à douter de la culpabilité de Donald Anderson mais pas L'inspecteur McLean, lui qui a arrêté ce serial killer après l'assassinat de sa fiancée.
McLean est certain d'avoir affaire à un imitateur et n'aura de cesse de l intercepter avant que celui ci ne s'en prenne à sa nouvelle amie.
"Le livre des Âmes " est un très bon roman noir mêlé d'étrange avec ce Liber Animerum, symbole du mal à travers les siècles parmi les hommes.
En toile de fond, une deuxième énigme avec des incendies nous plonge dans l'histoire de la ville. McLean est un personnage attachant, bourru, rongé par le remords et dépressif à la limite du suicide.
la fin est digne d'un très bon thriller avec un tueur que l'on n'aurait jamais soupçonné.
Un roman que j'ai eu grand plaisir à lire avec une bonne histoire où tout s'enchaîne avec intelligence. N'ayant pas lu le 1er opus, je vais pallier à cette erreur car James Oswald a su "m'embarquer " dans son imaginaire thrilleresque.