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Critique de Rebus
Libreville, Gabon. Les flics ont du boulot : un mort par balles, un meurtrier qui s'amuse à tuer et mutiler des prostituées, un braquage avec des armes volées à la préfecture de police.
Et les flics ont une seule arme pour mener leurs enquêtes : le flair. Là-bas, pas de police scientifique, pas d'analyse d'ADN. Accessoirement, les interrogatoires musclés et sanglants aident bien souvent à délier les langues. On fait avec ce qu'on a.
L'intrigue est somme toute classique. Mais ce qui fait toute la différence, c'est l'écriture de Janis Otsiemi. Elle nous fait immédiatement voyager et plonger dans les bas fonds visqueux de la capitale gabonaise. Sa force est de s'appuyer sur les images, sur la richesse des mots, sur leur fantaisie.
C'est dépaysant, parfois déroutant mais vraiment attirant.
Janis Otsiemi effleure également les codes sociaux de son pays, les rivalités entre ethnies, le poids des traditions encore bien présent, les désillusions et le système D.
Une belle découverte au hasard des rayons de la librairie pour illustrer le O du challenge ABC.
Et les flics ont une seule arme pour mener leurs enquêtes : le flair. Là-bas, pas de police scientifique, pas d'analyse d'ADN. Accessoirement, les interrogatoires musclés et sanglants aident bien souvent à délier les langues. On fait avec ce qu'on a.
L'intrigue est somme toute classique. Mais ce qui fait toute la différence, c'est l'écriture de Janis Otsiemi. Elle nous fait immédiatement voyager et plonger dans les bas fonds visqueux de la capitale gabonaise. Sa force est de s'appuyer sur les images, sur la richesse des mots, sur leur fantaisie.
C'est dépaysant, parfois déroutant mais vraiment attirant.
Janis Otsiemi effleure également les codes sociaux de son pays, les rivalités entre ethnies, le poids des traditions encore bien présent, les désillusions et le système D.
Une belle découverte au hasard des rayons de la librairie pour illustrer le O du challenge ABC.
