AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de PRP


Très surprenant ce nouveau roman de Julie Otsuka. Rien à voir avec « Certaines n'avaient jamais vu la mer ». L'ouvrage paraît divisé en deux parties, et on pourrait penser à deux longues nouvelles. La première, qui s'étale sur presque la moitié du livre, m'a vraiment décontenancée. Je l'ai trouvée longue, très répétitive, ce qui en démotive la lecture, car on ne comprend pas où l'auteure veut en venir avec cette piscine souterraine, ses lignes de nage et les fissures qui s'agrandissent au fond du bassin. Quand la seconde partie débute, on a l'impression de passer totalement à autre chose. de tous les protagonistes de la première moitié du livre, on ne retrouve qu'Alice, une des nageuses, atteinte de pertes de mémoire de plus en plus récurrentes. C'est là que l'on est amené à comprendre les évènements de la première moitié du livre. Les fissures apparues au fond de la piscine préfiguraient les failles dans le cerveau d'Alice.
Sa famille est amenée à la placer en EPHAD, et à partir de là, c'est sa fille qui prend le relais du récit.
L'écriture de Julie Otsuka ressemble à un compte rendu chirurgical. C'est un récit dont tout sentiment est absent. Elle raconte les faits, comme s'ils étaient simplement vus de l'extérieur par une caméra. Des images mais pas de ressenti. La froideur de ce roman m'a vraiment mise mal à l'aise.
Commenter  J’apprécie          81



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}