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Critique de CelineGe


"Zazie dans le métro", je ne connaissais pas du tout.
Aucune idée de ce dont ça pouvait bien parler, à part de Zazie et du métro. Et je n'étais pas partie pour combler lacune littéraire. Vous me direz, on ne peut pas tout lire.
Seulement, c'était avant que je découvre Clément Oubrerie.
Pablo, vous vous souvenez ?
En bonne fan du monsieur que je suis devenue, il n'a pas fallu longtemps pour me laisser tenter par sa Zazie à lui.

Une Zazie qui est tout à fait fidèle à la jeune héroïne de Queneau si on se fie à quelques avis que j'ai trouvés sur le net.

Zazie, petite provinciale délurée, qui ponctue toutes ses phrases par des "mon cul", débarque à Paris pour le week-end, remise par sa mère, qui a un rendez-vous galant, aux bons soins de son oncle, Gabriel et de sa femme Marceline. Étonnant tonton, qui a le gabarit d'une armoire à glace mais qui, la nuit venue, se grime en Gabriella pour danser dans un cabaret. Zazie n'a qu'une envie, aller dans le métro mais pas d'bol, il est en grève. du coup, du métro, elle verra nada, et le rapport avec le titre s'arrête là, mais elle ne va pas s'ennuyer pour autant avec la galerie de personnages pittoresques qui va l'entourer pour ce week-end qui va filer à cent à l'heure.
J'arrête là le résumé de l'histoire de ce classique de Raymond Queneau. Si vous en voulez plus, une petite recherche google et vous serez servis.
Et heureusement, que les résumés détaillés de l'ouvrage existent.

En effet, si je n'avais pas eu des résumés de l'oeuvre à portée de main, je n'aurais pas forcément bien capté le petit coup de théâtre de la fin. le coup de la Marceline qui s'est transformée en Marcel et qui vient sauver ses petits copains par un tour de passe-passe (pas super bien rendu) en les aidant à se carapater via un monte-charge par les souterrains... on comprend peut-être mieux dans le roman mais en dessin, pour qui ne connaît pas l'histoire avant, c'est nettement moins évident. de Marcel, qui est en fait Marceline, on ne voit qu'une ombre du personnage, ou un gant au bout d'un bras, quand il est dans le métro et quand il raccompagne Zazie à la gare. Alors pas sûr qu'avec juste le prénom de Marcel, on fasse le rapprochement avec Marceline.

Dans Zazie et le métro de Raymond Queneau, il est question d'homosexualité. D'"hormosessualité" comme dit Zazie avec son parler et sa gouaille bien à elle. La petite peste n'a de cesse de demander des explications à son tonton quant à la signification de ce mot, dont elle entend plusieurs fois Gabriel se faire taxer.

critique complète sur mon blog, merci
Lien : http://linecesurinternet.blo..
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