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Critique de Didili


J'ai aimé comme l'on aime le chant des oiseaux et la douceur d'une peau.
L'histoire est prétexte à découvrir dans les vies de deux femmes : Vida la mère et Paloma la fille. On les suit en parallèle dans leurs vies respectives.
Paloma à eu besoin de couper les ponts avec sa famille et est partie laissant sa mère bien mélancolique du temps où sa fille était bien au chaud dans le nid familial. Oui mais voilà Paloma voulait voler de ses propres ailes.

On entre alors dans l'intimité de ces deux femmes par l'intermédiaire de leurs relations avec les hommes de leurs vies.

Ainsi les hommes entrent en scène et par les liens tissés et construits et/ou détruits, Véronique Ovaldé nous parlent de ces deux femmes.

Ici les portraits des hommes sont plus complaisants que dans "Ce que je sais de Vera Candida", néanmoins à y regarder de plus près, les hommes qui sont pères dans cette histoire ne sont pas glorieux !

Ovaldé écorne fortement l'image de la paternité avec ces portraits de pères.

Le père de Paloma (Gustavo Izzara) n'est pas un homme agréable, très macho et utilisant sa femme à des fins de faire valoir, comme on aurait une belle voiture pour épater la galerie. Quant à son rôle de père il ne l'a pas saisi ni ne s'en est jamais inquiété.

Le père d'Adolfo (le petit ami de Paloma) n'est qu'un être violent et répugnant qui aura toujours une emprise sur le frère d'Adolfo qui a du être arraché du nid pour ne pas y mourir...
Seul le père de Vida et grand-père de Paloma trouve relativement grâce à nos yeux dans la mesure où il a fait ce qu'il a pu.

Deux autres portraits masculins se dessinent avec bien sur :

Taïbo le policier qui va entrer dans les vies de Vida et Paloma et qui va avoir un beau rôle : celui du lien et de l'émancipation de la tempérance et de l'amour.

Adolfo le grand amour de Paloma dont elle a adopté le mode de vie pour une vie sans souci, une vie joyeuse et sans contrainte dans les maisons abandonnées pour cause de vacances.


J'ai aimé le traitement de ces liens entre les personnages avec en point d'orgue les relations mère-fille !

J'aurais aimé que Véronique Ovaldé s'attarde d'avantage sur la relation entre Taïbo et Vida.

Le chapitre "La peau" est un instant de grâce et de volupté comme j'aime à en lire...

Je n'ose vous en mettre un extrait tant je ne veux déflorer cette découverte si vous lisez ce livre. Oui parce qu'il faut que vous le lisiez !

Vraiment j'ai aimé ce livre !
Son atmosphère, ses portraits, ses paysages, ses liens ...

Merci Véronique Ovaldé pour votre talent d'écriture et votre univers !

Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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