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Critique de janessane


J'ai découvert Hollie Overton avec son roman "Baby Doll". Contrairement à beaucoup de lecteurs, je n'avais pas été trop convaincue. Toutefois, je ne souhaitais pas rester sur cette impression en demie-teinte.
"Perfide" remplit toutes les promesses que peut attendre un amateur de thriller psychologique : une atmosphère pesante, des personnages retors, d'autres qui se révèlent plus humains qu'on aurait pu le penser et avec tout ça un suspens qui va crescendo au fil des pages.
C'est simple, une fois ce livre commencé, j'ai juste voulu une chose : le terminer ! Un dimanche de lecture pour mon plus grand plaisir et l'affaire était conclue.
"Perfide" pourrait être un des livres qui définit le mieux la notion d'enfermement. Tout d'abord, parce que Kristy, l'héroïne, travaille dans le couloir de la mort, et comme son nom l'indique, il n'y a qu'une façon d'en sortir. Puis aussi par le fait que cette dernière mène une vie rangée, sans fantaisie avec un père condamné à passer ces journées à la maison car malade. Et enfin, le jour où elle perçoit une lueur, une promesse de bonheur dans sa vie en épousant Lance, elle s'enferme dans un mariage où la violence s'est invitée. Tout ceci a pour effet d'enfermer le lecteur dans ce même piège. C'est habile, bien construit. Nous aussi, on veut en sortir, par tous les moyens, ce qui fera bientôt un point commun avec notre héroïne et avec ces condamnés à mort dont la culpabilité reste parfois à prouver.
J'ai passé un très bon moment de lecture. J'ai été tenue en haleine du début à la fin. J'ai aimé que l'auteure aille au-delà des représentations et qu'elle nous redise qu'il n'est pas nécessaire d'avoir des barreaux autour de soi pour être en prison. Et surtout, je trouve que cette dernière a habilement décrit le mécanisme de la violence conjugale, même si le personnage de Lance est , pour les besoins du genre, un psychopathe puissance mille. Il n'en demeure pas moins cette vérité : les prédateurs ont parfois un visage d'ange et derrière leur sourire et leurs attentions en public, ils n'en restent pas moins des monstres.
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