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Critique de isabelleisapure
Je pourrais sortir l'artillerie lourde des superlatifs pour qualifier ce livre, du style : Waouh quelle claque ! à ne pas rater ! attention pépite ! et j'en passe.
Mais je préfère rester sobre pour vous parler d'un roman qui m'a passionnée de la première à la dernière page, qui m'a fait battre le coeur, qui m'a émue, qui m'a fait peur parfois et que j'ai refermé avec l'impression d'avoir rencontré une héroïne qui a toute sa place dans le panthéon des plus belles figures littéraires.
« Là où chantent les écrevisses », c'est le fond du marais où vit Kya, une petite fille âgée de 6 ans, lorsqu'en 1952, elle voit partir sa maman. Elle comprend aussitôt que c'est pour longtemps car ce jour-là, Ma portait sa grande valise bleue et avait chaussé ses talons hauts en similicuir d'alligator. Elle aurait voulu crier, mais par peur de réveiller Pa, elle garda le silence.
La vie s'organisa tant bien que mal sous la poigne de Pa, qui souvent distribuait des taloches. Un à un ses frères et soeurs désertèrent ce qui restait du foyer familial.
Lorsque son père partit à son tour, Kya se trouva livrée à elle-même et dû faire preuve de mille et une astuces pour survivre. Sans amis, elle parlait aux mouettes et aux goélands qu'elle aimait dessiner à l'aide de craies et de pastels achetés avec les quelques sous qu'elle économisait sur la vente de ses pèches.
Ne croyez pas que je vous raconte une histoire sordide. Kya est une enfant pleine d'espoir, déterminée, courageuse, dégourdie qui malgré son unique jour d'école va réussir à apprendre à lire et à écrire grâce à Tate, rencontré par hasard.
Un corps retrouvé sans vie aux pieds d'une tour donne une autre dimension au roman et nous transporte dans une enquête minutieuse.
J'ai ressenti tellement d'amour pour Kya, d'abord pour l'enfant fragile puis pour la femme libre qu'elle est devenue, que j'ai eu peur pour elle. J'avais tellement envie que la vie lui sourit enfin.
Je suis passée par toutes les émotions au cours de cette lecture.
J'ai lu un livre magnifique dans lequel la nature tient un rôle prépondérant avec la faune et la flore des marais tellement bien décrite qu'elle en devient vivante et bruissante de mille vies.
Roman d'amitié, roman d'amour, enquête policière, ode à la nature, ce roman est tout cela à la fois et c'est un coup de coeur pour lequel je remercie infiniment Babelio et les Editions Seuil.
Mais je préfère rester sobre pour vous parler d'un roman qui m'a passionnée de la première à la dernière page, qui m'a fait battre le coeur, qui m'a émue, qui m'a fait peur parfois et que j'ai refermé avec l'impression d'avoir rencontré une héroïne qui a toute sa place dans le panthéon des plus belles figures littéraires.
« Là où chantent les écrevisses », c'est le fond du marais où vit Kya, une petite fille âgée de 6 ans, lorsqu'en 1952, elle voit partir sa maman. Elle comprend aussitôt que c'est pour longtemps car ce jour-là, Ma portait sa grande valise bleue et avait chaussé ses talons hauts en similicuir d'alligator. Elle aurait voulu crier, mais par peur de réveiller Pa, elle garda le silence.
La vie s'organisa tant bien que mal sous la poigne de Pa, qui souvent distribuait des taloches. Un à un ses frères et soeurs désertèrent ce qui restait du foyer familial.
Lorsque son père partit à son tour, Kya se trouva livrée à elle-même et dû faire preuve de mille et une astuces pour survivre. Sans amis, elle parlait aux mouettes et aux goélands qu'elle aimait dessiner à l'aide de craies et de pastels achetés avec les quelques sous qu'elle économisait sur la vente de ses pèches.
Ne croyez pas que je vous raconte une histoire sordide. Kya est une enfant pleine d'espoir, déterminée, courageuse, dégourdie qui malgré son unique jour d'école va réussir à apprendre à lire et à écrire grâce à Tate, rencontré par hasard.
Un corps retrouvé sans vie aux pieds d'une tour donne une autre dimension au roman et nous transporte dans une enquête minutieuse.
J'ai ressenti tellement d'amour pour Kya, d'abord pour l'enfant fragile puis pour la femme libre qu'elle est devenue, que j'ai eu peur pour elle. J'avais tellement envie que la vie lui sourit enfin.
Je suis passée par toutes les émotions au cours de cette lecture.
J'ai lu un livre magnifique dans lequel la nature tient un rôle prépondérant avec la faune et la flore des marais tellement bien décrite qu'elle en devient vivante et bruissante de mille vies.
Roman d'amitié, roman d'amour, enquête policière, ode à la nature, ce roman est tout cela à la fois et c'est un coup de coeur pour lequel je remercie infiniment Babelio et les Editions Seuil.
