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EAN : 9780704374485
225 pages
Quartet Books (02/02/2018)
3.5/5   1 notes
Résumé :

Part memoir, part royal history - this is the intimate and enchanting true story of Christina Oxenberg's discovery of her remarkable and illustrious Serbian heritage. In 2014 Christina Oxenberg visited Serbia for the first time on the trail of her family history. What she discovered was not only the astonishing story of her origins - a descendant of the Karadjordjevic dynasty who rose from shepherds to kings - but also the hair-raising history of Europe and ... >Voir plus
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+++++++ DYNASTIE : UNE HISTOIRE VRAIE +++++++

L'auteure, Christina Oxenberg, est la fille de la princesse Élisabeth de Yougoslavie (née en 1936 à Belgrade) et la petite-fille du prince régent Paul de Yougoslavie (1893-1976), donc une descendante de la dynastie des Karageorgevitch et liée à plusieurs familles royales tels les Windsor du Royaume-Uni.

Christina est née en décembre 1962 à New York City. Son père, Howard Oxenberg (1919-2010), était un fabricant de vêtements et un ami des Kennedy.
Sa soeur est l'actrice de cinéma Catherine Oxenberg qui a un an de plus qu'elle et est célèbre entre autres pour son rôle dans la série télévisée "Dynasty".
De 1986 à 1996 elle a été mariée avec l'artiste peintre britannique Damian Elwes, né à Londres en 1960 et qui a tenu une grande exposition en 2017 au Musée en Herbe à Paris.

Christina Oxenberg doit avoir un carnet d'adresses qui ressemble à un bottin téléphonique ancien modèle. En digne représentante de la planète "People", ses fréquentations ne se limitent pas aux royaux, artistes et célébrités, mais aussi à des gens qu'elle aurait sans doute mieux faits d'éviter comme Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell.

Sa vie sociale très active ne l'a cependant pas empêché d'écrire plusieurs ouvrages, dont toute une série de nouvelles, comme "Life is Short" (la vie est courte) et "Taxi". Son roman "Royal Blue" de 1997 a bénéficié d'une bonne réception tant aux États-Unis qu'en Angleterre.

Pour la préparation du présent ouvrage l'auteure a vécu et travaillé pendant un an en Serbie. Il est vrai qu'elle avait déjà 52 ans lorsqu'elle s'est rendue en 2014 pour la première fois dans le pays d'origine de sa famille noble et que la visite au "Beli Dvor" (Palace Blanc), la résidence de la famille Karageorgevitch à Dedinje, le quartier le plus élégant de Belgrade, l'a énormément impressionné. Dans une préface, Christina Oxenberg souligne l'effet qu'a produit la vue de la chambre où sa mère est née et dont elle avait raconté tant de souvenirs à sa fille lorsqu'elle était toute petite.

Il en fut de même au cours de sa visite au mausolée royal d'Oplenac, où dans le transept il y a les tombes de Kara George (1752-1817), le fondateur de la dynastie, et du roi Pierre 1er des Serbes, Croates et Slovènes (1844-1921) et dans la crypte royale la tombe d'une trentaine de Karageorgevitch, telle celle du prince régent Paul, son grand-père et de sa grand-mère la princesse Olga de Grèce et du Danemark (1903-1977).

Kara George s'appelait en réalité Georges Pétrovich, mais comme il était plutôt basané de peau on l'a surnommé "Kara", qui signifie noir en Turc et qu'il a pris avec fierté comme un titre de gloire.

Lorsque la Serbie s'est libérée du joug ottoman, pendant des décennies 2 familles se sont combattues à mort pour le pouvoir : les Obrénovitch et les Karageorgevitch. Avec l'assassinat du roi Alexandre 1er (Obrénovitch) et de son épouse la reine Draga dans leur palais par des hauts officiers, le 11 juin 1903, la rivalité a été définitivement tranchée en faveur des Karageorgevitch. Voir à ce propos ma critique de l'ouvrage de Maria Fagyas "Draga" du 12 juin 2020.

Toujours est-il que l'auteure après sa brève visite à Belgrade s'est appliquée à approfondir sérieusement l'histoire de la Serbie-Yougoslavie et le rôle de ses illustres ancêtres dans cette histoire.
Le premier chapitre de son ouvrage historique est dédié à son grand-père, le prince Paul, suivi de 9 autres chapitres, dédié chacun a un autre membre de son auguste lignée.
Le livre contient également un très clair arbre généalogique des Karageorgevitch, très salutaire pour le lecteur pour s'y retrouver, et compte 251 pages, plus 5 pages de belles photos.

Dans une "author's note" en fin de volume, Christina Oxenberg explique que le but de ce livre n'a pas été de relever des secrets sensationnels, mais de simplement connaître ses ancêtres et de partager cette connaissance avec des lectrices et lecteurs intéressés.

Il est évident que l'auteure a pu bénéficier de sources probablement difficilement accessibles au commun des mortels, comme par exemple la correspondance de son grand-père, le prince régent Paul de Yougoslavie.
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