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Critique de fbalestas


Un grand merci à Bookycooky pour m'avoir fait découvrir le versant « polar » du célèbre auteur cubain.

L'auteur de « Poussière dans le vent » ou de « l'homme qui aimait les chiens » a bâti un personnage de flic auquel on s'attache très vite, Mario Conde.

Dans « les vents de Carême », après une introduction de 15 pages qui rappelle que Leonardo Padura est d'abord un grand écrivain, on entre dans l'intrigue : une jeune femme – on découvrira bientôt qu'elle est professeure enseignante dans un lycée que Mario Conde connaît très bien – vient d'être découverte assassinée.
En parallèle Mario Conde rencontre une jeune femme dont il tombe raide amoureux en quelques minutes. Il ne sait pas grand-chose d'elle, si ce n'est que comme lui elle aime le jazz et joue du saxophone.

Commence alors un récit dans les ruses de Cuba où la drogue, les trafics en tout genre, et où le crime est roi. La vie au commissariat avec ses jalousies, ses bassesses, mais aussi ses coups de main entre collègues est rendue très palpable.

Mais ce n'est pas tout. Car contrairement à ses polars télévisuels dont on nous matraque à longueur de soirée, il s'agit ici aussi de nostalgie, et aussi de la force de l'amitié.

Autour de nombreuses bouteilles de rhum (bien sûr), avec une scène de sexe torride (bien sûr) l'auteur nous balade dans tous les sens du terme.
Et si on découvrira à la fin qui est l'auteur de ce meurtre stupide, ce n'est pas le principal.

On refermera « Vents de carême » avec une furieuse envie de lire une autre histoire de Mario Conde, un verre de rhum à la main, en écoutant un solo de Benny Carter, dont il est question dans ce livre, à moins qu'on ne préfère Charlie Parker ou John Coltrane – libre à vous – mais vite ! un nouveau Leonardo Padura sur ma table de chevet.
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